Le Cnes a proposé aux pays d'Asie touchés par les effets du séisme une double coopération, pour faire face aux besoins sanitaires immédiats et pour évaluer les dégâts concernant notamment les infrastructures, a annoncé cet organisme. Le Centre national d'études spatiales, a-t-il précisé dans un communiqué, fournira d'abord des services de télé-médecine à distance avec des moyens de communication reliant des spécialistes sur le terrain et des hôpitaux situés à des centaines ou à des milliers de kilomètres de là. Cette opération sera mise en place en Inde, sur l'île de Nacobar et au Sri lanka. Par ailleurs, il permettra la mise en oeuvre de postes d'alerte concernant l'épidémiologie, la gestion de l'eau potable, l'aide alimentaire et le suivi des mouvements des populations. Là encore, les données recueillies sur le terrain seront immédiatement répercutées sur des centres décisionnels grâce aux moyens fournis par le Cnes. Enfin, a annoncé le Cnes, "dans le cadre de la charte internationale des agences spatiales sur la gestion des catastrophes naturelles", le Cnes a fourni des images d'archives des satellites Spot, "à la demande de différentes organisations internationales dont l'ONU". Dans ce domaine, il doit notamment apporter "une aide directe" aux équipes de la sécurité civile française au Sri Lanka avec les données spatiales et cartographiques réalisées à partir des informations obtenues des divers satellites d'observation de la Terre : Spot (France), Radarsat (Canada), IRS (Inde), Envisat (ESA). L'aide sur le plan sanitaire se fera dans le cadre d'une coopération existant depuis deux ans en matière de télé-médecine entre le Cnes, sa filiale Médès et Indocomputech, une société privée indienne de diffusion et commercialisation de matériels, logiciels et services de télé-médecine.
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