C'est bien la crise chez Boeing...

Carlos PIRES

14 octobre 2024 à 23h52

Et si, finalement, le fiasco de la capsule Starliner n'était que l'illustration de l'actuelle situation du géant Boeing...

Après d'énormes retards dans le développement d'une alternative à la capsule développée par le concurrent SpaceX pour le compte de la NASA - ce qui lui a valu un dépassement de 1,6 milliard de dollars depuis 2016 pour le résultat que l'on sait, mais aussi le départ du responsable de son unité Espace -, Boeing annonce maintenant la suppression de 17 000 emplois, soit 10% de ses effectifs au niveau mondial ; une décision qui touchera cadres, gestionnaires et employés et considérée « nécessaire pour s'aligner sur notre réalité financière », a indiqué le nouveau PDG, Kelly Ortberg.

Résultat : Boeing doit maintenant faire face à une grève de 33 000 employés, ce qui va retarder d'un an les premières livraisons de son avion 777X et entraîner des pertes de 5 milliards de dollars au 3e trimestre...

Boeing sera t'il encore là dans 5 ans ? Rien n'est moins sûr !

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4 commentaires

Maxdumoun - Il y a 1 mois

Il fallait laisser en son temps un ingénieur aéronautique à la tête de la firme. C’est ce qui arrive quand on met des financiers qui ne connaissent rien d’autre que faire du fric.
On ne joue pas avec la sécurité comme on peut le faire avec les mots.
( je n’aime pas photo d’illustration, elle est terrible, l’incendie à bord est ce qu’il y a de pire pour les passagers et l’équipage).

Commentaire modifié le mardi 15 octobre 2024 à 08:42.

Zorrin - Il y a 1 mois

C'est moche de voir une telle société être plombée comme ça.
Avec elle c'est toutes les autres qu'elle a avalée depuis fin 80 qui ne seront pas la pour prendre la relève si elle tombe.
C'est bien la course aux dividendes qui détruit l’innovation et et la sécurité...

Frédéric Schmitt - Il y a 1 mois

C'est surtout la direction qui est à blâmer.

Alain89 - Il y a 9 heures

Lorsque les financiers prennent les commandes, tout s'effondre. Les constructeurs automobiles en sont une preuve accablante, hélas.
Les Chinois ne connaissent pas les 35 heures, les 5 semaines de congés payés et autres syndicats saboteurs. Je n'ai aucune envie de vivre là bas, mais ici on se complait dans un confort douillet qu'il faudra payer un jour.

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