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X interdit au Brésil

Frédéric SCHMITT
30 août 2024 à 23h45  
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Le Brésil resombre dans le totalitarisme.

A quelques jours des élections municipales au Brésil, le juge Alexandre de Moreas, a décidé d'interdire et bloquer l'accès à la plateforme sociale X et a menacé les brésiliens de plus de 8000 dollars d'amende ceux qui tenteraient d'y accéder avec un VPN.

La raison ? Le refut du réseau social de service plier à une demande illégale (selon la loi brésilienne) de censurer une liste de comptes d'opposants politiques au président en place.

Face à ce refut, le juge Alexandre de Moreas a d'abord fait figer les comptes bancaires de Starlink (pourtant indépendante de X) puis vient ainsi de bloquer le réseau social dans la tout le pays.

Les réactions sont vivent dans le pays, les brésiliens voyant ici un retour de la dictature et les mêmes méthodes employées que pendant le régime militaire entre 1964 et 1985.

Alexandre de Moraes est un juge de la Cour suprême du Brésil (STF) et l'une des figures les plus influentes et controversées de la justice brésilienne. Il a été nommé au Tribunal Suprême Fédéral en 2017 par l'ancien président Michel Temer, après la mort d'un autre juge, Teori Zavascki, dans un accident d'avion.

Moraes est connu pour son approche ferme contre la désinformation, les « fake news », et les menaces contre la démocratie. Il a mené plusieurs enquêtes sensibles et a pris des décisions qui ont mis des politiciens, des hommes d'affaires, et même des figures de l'extrême droite brésilienne dans la ligne de mire. Il s'est notamment retrouvé au centre de nombreuses polémiques pour avoir ordonné des enquêtes contre des alliés de l'ancien président Jair Bolsonaro, accusés de promouvoir de la désinformation et des attaques contre la démocratie.

En 2022, il a également été nommé président du Tribunal Supérieur Électoral (TSE), l'organe chargé de superviser les élections au Brésil. À ce titre, il a joué un rôle clé dans les élections présidentielles de 2022, qui ont vu Lula affronter Jair Bolsonaro. Moraes a pris des mesures strictes contre la diffusion de fausses informations pendant la campagne, ce qui a suscité des tensions et des critiques de la part des partisans de Bolsonaro, qui l'ont accusé de partialité.

4 commentaires

M
Maxdumoun - Il y a 3 mois
Attention l’aide à la rédaction a glissé quelques fautes dans le 3 ème et 4 ème paragraphe ( orthographe, mots inappropriés et grammaire)
Commentaire modifié le samedi 31 août 2024 à 09:31.
Frédéric Schmitt - Il y a 3 mois
Merci !
J'avais changer la tournure de ces phrases sans changer la conjugaison/grammaire... My bad.
k
kiki37 - Il y a 3 mois
Il reste une faute d'orthographe (refut) et de plus une tournure de phrase que je ne comprends pas ici :
"Le refut du réseau social de service plier à une demande illégale (selon la loi brésilienne) de censurer une liste de comptes d'opposants politiques au président en place."
M
Maxdumoun - Il y a 3 mois
Pour parler du sujet.
En fait les réseaux sociaux mondiaux dérangent de plus en plus les dirigeants, mais aussi certains de leurs utilisateurs.
Je pense qu’il faut des règles, on ne peut pas laisser tout dire sous prétexte de la liberté d’expression tout simplement parce que les gens n’ont pas tous la capacité à faire la part des choses, ils sont trop manipulables.

Les libertariens comme Elon Musk ou le fondateur de Telegram doivent absolument comprendre que le mal contre l’humanité existe sur terre et qu’il faut choisir son camp, mais aussi relativiser.
Commentaire modifié le samedi 31 août 2024 à 14:25.

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