L'Arcom indique que l'action conjointe de ses services, des titulaires de droits et de l'autorité judiciaire s'est révélée adaptée et fructueuse pour lutter contre le piratage, lui permettant notamment d'actualiser des mesures judiciaires de blocage de services illicites culturels ou sportifs.
Selon l'organisme, cette initiative a abouti à une diminution de 27 % de l'audience illicite globale entre 2021 et 2023. Toutefois, le piratage dans les domaines de la culture et du sport apparaît particulièrement évolutif : si le recul du recours au streaming, au téléchargement direct et au pair à pair se confirme, cela contraste avec une légère progression du live streaming.
Celle-ci peut notamment s'expliquer par le développement de nouveaux modes de diffusion comme la télévision par internet (IPTV) ou le recours aux réseaux sociaux pour partager des liens permettant d'accéder illégalement à des contenus en direct.
Selon l'Arcom, il est nécessaire de s'appuyer à l'avenir sur une collaboration constructive entre les titulaires de droits et les intermédiaires les plus vertueux, dans une logique d'accord volontaire, pour renforcer la lutte contre le piratage.
En 2023, la consommation illicite de biens culturels et sportifs dématérialisés a continué de baisser et concerne désormais seulement 16 % de la population internaute, soit environ 8,5 millions d'internautes (contre 11,7 millions en 2021, - 27 %).
Les effets de cette dynamique s'observent notamment sur les modes d'accès illicites privilégiés par les internautes que sont le streaming et le téléchargement direct, dont le recours a globalement reculé ces deux dernières années, du fait de l'impact des mesures de blocage visant à empêcher l'accès aux services illicites proposant des contenus sportifs ou culturels.
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