IA fait peur en voyant cette technologie nous duper si facielement.
Faut-il craindre l'intelligence artificielle (IA) ? La question mérite d'être posée, notamment au vu des réactions de certaines personnalités du domaine.
Le dernier en date est Geoffrey Hinton, pionnier de l'IA, qui a quitté Google pour pouvoir s'exprimer librement sur les dangers de cette technologie. Il a ainsi évoqué les risques potentiels, tels que la capacité à générer de fausses images (telle que l'image d'illustration de cet article) et textes, et le remplacement rapide des travailleurs humains. Hinton a également exprimé ses inquiétudes quant à la possibilité pour l'IA d'apprendre de nouveaux comportements dangereux.
Selon lui, le développement rapide de l'IA pourrait engendrer un monde où il serait difficile de distinguer le vrai du faux. Néanmoins, Hinton a affirmé que Google avait agi de manière responsable et a nié avoir quitté l'entreprise dans le but de critiquer son ancien employeur.
Le sujet préoccupe également les dirigeants américains. Les PDG de Google, Microsoft, OpenAI et Anthropic d'Alphabet Inc rencontreront jeudi la vice-présidente Kamala Harris et des hauts responsables de l'administration pour discuter des principaux enjeux liés à l'intelligence artificielle, a annoncé la Maison Blanche.
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4 commentaires
IA fait peur en voyant cette technologie nous duper si facielement.
Déjà qu'on a du mal à se faire comprendre des fonctionnaires obtus qui pullulent dans les administrations, ça promet quand le seul moyen de communication sera une adresse de courriel qui ne renverra que des réponses pondues par des ordinateurs encore plus obtus.
Vivement le "jihad butlerien" imaginé par Frank Herbert dans le préambule de son célèbre roman "Dune"!
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