La France a approuvé, ce jeudi, en séance de l'Assemblée nationale, l'utilisation de la surveillance vidéo avec intelligence artificielle (IA) avec comme prétexte les Jeux Olympiques de Paris 2024.
Le gouvernement français affirme que la surveillance vidéo algorithmique peut détecter les événements prédéterminés, les comportements anormaux et les mouvements de foule, contribuant ainsi à « assurer la sécurité des millions de touristes » qui sont attendus dans la capitale française l'été prochain... si toujours possible à la vue des événements actuels.
La France deviendrait ainsi le premier pays de l'Union européenne à légaliser la surveillance de masse alimentée par l'IA, ce qui constituerait un précédent inquiétant en matière de surveillance de la population, selon plusieurs dizaines de députés européens.
Les groupes de défense des droits tels qu'Amnesty International et des groupes de défense des droits numériques s'opposent fermement au plan de déploiement de la surveillance avec IA, arguant (dans le désert) que la technologie constitue une menace pour les libertés civiles et trace une ligne dangereuse que la France va franchir.
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