Vives réactions après les actes de vandalisme commis ce 27 avril sur plusieurs réseaux de fibre optique, perturbant les services de télécommunications de plusieurs régions en France, dont l'Auvergne-Rhône-Alpes, la Bourgogne-Franche-Comté, le Grand-Est et l'Île-de-France.
Les opérateurs Bouygues Telecom, Orange, SFR, Free et la Fédération Française des Télécoms condamnent fermement ces actes.
Arthur Dreyfuss, Président de la Fédération Française des Télécoms, a indiqué : « Nous alertons les pouvoirs publics depuis de nombreux mois sur la recrudescence d'actes de malveillance sur nos infrastructures. Les antennes-relais de téléphonie mobile étant généralement prises pour cible, les actes de vandalisme de ce jour sur les réseaux de fibre optique sont inédits et totalement inacceptables. Je condamne fermement ces actes de sabotage qui engendrent des désagréments considérables pour les entreprises et les citoyens de notre pays. Nous réitérons notre appel au futur Gouvernement d'intensifier la lutte et la prévention contre ces actes de vandalisme et nous appelons à durcir les sanctions pénales à l'encontre de leurs auteurs. »
Même son de cloche chez d'InfraNum, la fédération qui réunit l'ensemble des industriels des infrastructures numériques françaises. Son président, Philippe Le Grand, a réagi, affirmant : « InfraNum condamne fermement cette agression irresponsable sur les réseaux en fibre optique. Compte tenu du caractère essentiel et stratégique des réseaux aujourd'hui, de telles coupures sont susceptibles d'engendrer des conséquences dramatiques, comme par exemple le retardement d'opérations de secours à la personne. InfraNum tient également à exprimer sa solidarité envers les entreprises et les particuliers victimes de ces actes inqualifiables et félicite les équipes des opérateurs et de leurs sous-traitants qui sur le terrain donnent le meilleur d'elles-mêmes pour remettre en état les infrastructures. La fédération insiste une nouvelle fois sur la nécessité de lancer un grand plan de résilience des réseaux. »