Grande cause, grand effet : à la suite d'une décision de justice rendue en France en vertu de l'article L.333-10 du Code du sport français et d'une décision de justice rendue au Portugal en vertu de l'article 210-G(3) du Code du droit d'auteur portugais, obligeant OpenDNS à bloquer des sites pirates diffusant des contenus sportifs, la filiale de Cisco a pris la décision de quitter ces deux marchés !
« Nous nous excusons pour la gêne occasionnée... », a manifesté la société dans son communiqué.
C'est la conséquence d'une plainte de Canal+ contre Cisco, Google et Cloudflare, qui gèrent des services de DNS alternatifs et sécurisés utilisés à la place de ceux des fournisseurs d'accès. En effet, les DNS d'OpenDNS ou Cloudflare sont réputés plus rapides et surtout, ils disposent de filtres anti-malwares bien utiles pour les utilisations des enfants en ligne. OpenDNS a préféré quitter la France et le Portugal plutôt que de faire « mentir » ses DNS, y compris pour ceux qui ne piratent pas.
Les DNS, un des piliers du fonctionnement du Net, permettent d'aiguiller un équipement connecté (mobile, ordinateur, machine à laver, pèse personne, godemichet, etc) vers un serveur. C'est ainsi que, pour ne citer qu'un exemple, les équipements Philips Hue se sont retrouvés incapables de trouver leur serveur dès la décision d'OpenDNS de refuser les français et les portugais. En effet, Philips utilisait OpenDNS pour connecter ses équipements en ligne. Une mesure inutile puisqu'il suffit de changer de fournisseur de DNS pour contourner le les blocages ou d'utiliser un VPN, tout simplement.
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