Toute contribution, intervention ou consultation en matière d'exégèse doit être soumise à une "autorisation préalable" du ministère des Affaires religieuses Algérie, indique un communiqué conjoint du ministère des Affaires religieuses et celui de la Communication, en réaction "aux dérives ayant caractérisé récemment des fatwas (un avis juridique) cathodiques via certaines chaînes satellitaires".
A l'issue d'une réunion de coordination consacrée aux "dérives ayant caractérisé récemment certaines fatwas cathodiques via certaines chaînes satellitaires", les ministères des Affaires religieuses et celui de la Communication ont rappelé aux "médias audiovisuels et écrits, quel que soit le genre ou le mode d'édition", que "toute contribution, toute intervention et toute consultation en matière d'exégèse est soumise à une autorisation préalable du ministère des Affaires religieuses".
"Les directeurs de publication et les responsables éditoriaux "doivent se conformer à la loi et à la réglementation en vigueur pour mieux respecter l'inviolabilité de la religion et la sacralité de la foi".
Il s'agit également de "mieux préserver la quiétude et la sérénité des Algériennes et des Algériens que ne doivent pas perturber les déviations, les falsifications et l'obscurantisme, particulièrement en cette phase exceptionnelle et critique", souligne la même source.
Les deux ministères ont expliqué qu'il s'agit d'"un contexte caractérisé par la propagation du Coronavirus et ce qu'elle implique comme mesures rigoureuses de lutte et de prévention destinées à préserver les vies des Algériennes et des Algériens et à mettre un terme aux fatwas qui sèment la "fitna" (discorde) et à juguler l'extrémisme nourri par des intrus et des imposteurs en matière d'exégèse de la vulgate coranique et de la tradition prophétique".
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