Mardi 29 juin, la rumeur a couru que l'annonce pour la présidence du groupe public serait faite le lendemain, à l'issue du conseil des ministres, via un communiqué de l'Elysée. Finalement cette annonce ne s'est pas faite. Seul le président de la République, Nicolas Sarkozy, connaît la réponse à cette question...
// Dans la soirée, mardi, le site Lepoint.fr, citant une source de l'UMP, annonçait que le président de la République avait finalement choisi Rémy Pflimlin, 56 ans, actuel patron de Presstalis (ex-NMPP) pour succéder à Patrick de Carolis, dont le mandat s'achève le 24 août. Mais, en fin de soirée, l'Elysée démentait l'information en affirmant qu'"aucune décision n'avait été prise". // Dans l'entourage de M. Pflimlin, ex-directeur général de France 3, on confirmait que "le vent avait tourné" et que c'était "plutôt bien parti" pour succéder à M. de Carolis. Depuis plusieurs semaines pourtant, cette succession semblait acquise à Alexandre Bompard, 38 ans, actuel patron d'Europe 1 et favori du chef de l'Etat. M. Sarkozy avait même souhaité l'annoncer il y a deux mois, mais une fuite organisée par l'un des conseillers de M. Sarkozy, Alain Minc, mentor de M. Bompard, avait obligé le chef de l'Etat à différer son annonce. M. Sarkozy a encore quelques jours devant lui pour laisser mûrir sa décision. Il est toutefois contraint par le calendrier parlementaire. Selon la nouvelle loi, le nom du candidat sera d'abord soumis au CSA, qui sera amené à rendre "un avis conforme", puis aux commissions des affaires culturelles de l'Assemblée nationale et du Sénat dont les sessions se terminent le 13 juillet. Si plus des trois cinquièmes des députés ou des sénateurs s'opposent au nom proposé, le processus sera arrêté. Ce qui paraît hautement improbable. Source : lemonde.fr
Modifier
Me le rappeler
Ignorer
Signaler
