Le PDG de Radio France, Jean-Luc Hees, propose d'aménager le programme du 9 novembre dédié au 20ème anniversaire de la chute du Mur de Berlin pour lequel il veut fusionner les antennes, ce que le SNJ a salué comme un "premier pas". "J'ai décidé d'introduire dans la grille de cette journée exceptionnelle des créneaux d'information à la disposition des stations locales de France Bleu", écrit M. Hees dans une lettre envoyée la semaine dernière aux syndicats, comme l'a indiqué La Correspondance de la presse. "Avec ces aménagements, je suis convaincu que cette opération sans précédent - et dont je vous confirme qu'elle n'a pas vocation à être renouvelée - sera l'occasion de valoriser la diversité des contributions de nos chaînes", poursuit-il. Le SNJ, premier syndicat chez les journalistes du groupe public, y voit un "premier pas" même s'il maintient son mot d'ordre de grève pour le 9 novembre. "Nous avons maintenant besoin de plus de précisions", a déclaré à l'AFP sa représentante, Valeria Emmanuelle. Le SNJ a en revanche levé son appel à une "journée blanche" pour ce lundi, qui invitait le personnel "à cesser les échanges" entre les différentes antennes (France Inter, France Info, France Culture, France Bleu...) de Radio France. L'appel à une une "semaine noire", sur le même principe à partir du 12 octobre, est, lui maintenu. M. Hees avait annoncé en septembre un projet de fusion de toutes les antennes de Radio France le 9 novembre, présenté comme une volonté de montrer l'"extraordinaire diversité" du groupe. Le SNJ, la CFDT et la Société des journalistes se sont opposés à cette opération, comprenant mal que M. Hees prône la diversité en proposant une chaîne unique.
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