La fusion des antennes de Radio France (France Inter, France info...) prévue le 9 novembre pour célébrer la chute du Mur de Berlin sera une opération "unique" de l'histoire de l'entreprise, a "promis" son président Jean-Luc Hees face aux inquiétudes des syndicats. "Promis, juré, craché, ce sera la seule opération de l'histoire de Radio France", a indiqué M. Hees lors de son audition par la Commission des finances et celle des affaires culturelles. Cette fusion "sera unique dans l'histoire de Radio France", a insisté M. Hees alors que plusieurs députés se sont interrogés mercredi dans le cadre de l'audition sur l'objectif éditorial d'une telle opération. M. Hees a rappelé qu'il s'agit pour lui de "montrer tout ce que le personnel de Radio France sait faire" et "faire découvrir la diversité du groupe", qui englobe France Inter, France Info, France Bleu, France Culture, France Musique, Fip et Le Mouv'. Les syndicats CFDT et SNJ sont opposés à cette opération. "Comment imaginer que l'auditeur d'une locale qui attend un point d'info sur la circulation soit satisfait ? Comment croire qu'un auditeur de Fip qui recherche un flux musical de qualité reste sur la chaîne lors de cette journée?", a indiqué la CFDT dans un communiqué mercredi. Le syndicat a précisé en outre que l'organisation logistique de cette journée sera confiée à un prestataire extérieur "qui plus est, ancien employé de Radio-France, démissionnaire il y a quelque mois et ayant touché d'importantes indemnités de départ". Le syndicat s'oppose à une telle externalisation et prévoit de déposer un préavis de grève le 9 novembre si la situation reste en l'état. De son côté, le SNJ avait qualifié mardi de "régression" la fusion des antennes.
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