Rédaction
24 février 2009 à 03h00
La mission du satellite chargé d'étudier les gaz à effet de serre a échoué, le module qui le transportait n'ayant pas réussi à se séparer de la fusée peu après le lancement mardi, a annoncé la Nasa. ILe satellite a été lancé puis a échoué depuis la base de Vandenberg Air Force Base, en Californie (ouest des Etats-Unis), à bord d'une fusée Taurus XL, selon des images retransmises en direct par la télévision de la Nasa. La mission de ce satellite, baptisé Orbiting Carbon Observatory (OCO), était d'établir une carte de la distribution géographique des sources de CO2 et d'étudier leurs changements au cours du temps.Le dioxyde de carbone (CO2) est un gaz à effet de serre dont la teneur atmosphérique croissante est impliquée dans le réchauffement climatique. La mission OCO de la NASA a pour objectif de collecter des données sur sa teneur dans l'atmosphère. Son niveau dans l'atmosphère a augmenté de moins de 1 % au cours des 10.000 années ayant précédé le début de la révolution industrielle, à la fin du XVIIIe siècle. Depuis, le niveau de CO2 a augmenté de 37 %. Cette concentration atmosphérique en CO2 était de 280 parties par million (ppm) avant l'industrialisation. Elle a atteint 383 ppm en 2007, pour ainsi dire entièrement du fait de l'activité humaine.
Selon les travaux de recherche effectués par M. James Hansen et ses collègues du Goddard Institute for Space Studies de la NASA, la concentration de CO2 dans l'atmosphère terrestre doit rester inférieure à 450 ppm pour éviter tout basculement dangereux. Hors, cette concentration a augmenté d'environ 2 ppm par an au cours des décennies récentes.
Ce satellite devait rejoindre en orbite l'A-Train, une constellation de 5 satellites mise en place par la NASA, l'Agence spatiale canadienne et le CNES. Elle comprend les satellites Aqua, Cloudsat, Calipso, Parasol et Aura qui volent en formation à quelques minutes d'intervalle sur une orbite héliosynchrone. Ce train spatial est entièrement dévolu à l'étude de l'atmosphère terrestre et à la compréhension de l'impact des activités humaines sur le climat. Chaque satellite à sa propre mission, complémentaire des autres. Il s'agissait du premier satellite lancé par l'agence spatiale américaine dans le but d'étudier les émissions terrestres de dioxyde de carbone, d'origine humaine et naturelle. En janvier, le Japon avait déjà lancé un satellite chargé d'une mission similaire.
Selon les travaux de recherche effectués par M. James Hansen et ses collègues du Goddard Institute for Space Studies de la NASA, la concentration de CO2 dans l'atmosphère terrestre doit rester inférieure à 450 ppm pour éviter tout basculement dangereux. Hors, cette concentration a augmenté d'environ 2 ppm par an au cours des décennies récentes.
Ce satellite devait rejoindre en orbite l'A-Train, une constellation de 5 satellites mise en place par la NASA, l'Agence spatiale canadienne et le CNES. Elle comprend les satellites Aqua, Cloudsat, Calipso, Parasol et Aura qui volent en formation à quelques minutes d'intervalle sur une orbite héliosynchrone. Ce train spatial est entièrement dévolu à l'étude de l'atmosphère terrestre et à la compréhension de l'impact des activités humaines sur le climat. Chaque satellite à sa propre mission, complémentaire des autres. Il s'agissait du premier satellite lancé par l'agence spatiale américaine dans le but d'étudier les émissions terrestres de dioxyde de carbone, d'origine humaine et naturelle. En janvier, le Japon avait déjà lancé un satellite chargé d'une mission similaire.
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