Une requête en annulation de l'élection régionale "Miss Albigeois Midi-Pyrénées", remportée par Chloé Mortaud devenue ensuite Miss France 2009, sera lancée début janvier devant le tribunal des référés de Toulouse, a indiqué Me Gilbert Collard, à la demande de sa cliente, la 1ère dauphine régionale Marine Beaury. Au cours d'une conférence de presse organisée à Paris par le "Collectif des Miss en colère", Mlle Beaury a affirmé que le vote régional avait été "truqué". Une éventuelle annulation du scrutin régional entraînerait de facto celle de l'élection Miss France 2009. Pour Me Collard, "le fait que les scrutins régionaux qui désignent les candidates au titre de Miss France ne soient pas contrôlés par un huissier de justice n'est pas acceptable à ce niveau de la compétition". Interrogé par l'AFP, le Comité Miss France a confirmé que seul le scrutin national est placé sous le contrôle d'un huissier de justice. "Nous avons pleinement confiance dans les jurys régionaux et le vote du public qui font l'objet de procès-verbaux à la disposition de tous", a souligné Geneviève de Fontenay, qui préside les élections en régions tout au long de l'année. Déjà candidate régionale malheureusement l'an dernier, Marine Beaury a été élue 1ère dauphine de Mlle Mortaud lors de l'élection régionale de "Miss Albigeois-Midi Pyrénées", le 20 septembre dernier à L'Isle-sur-Tarn (Tarn), mais elle avait aussitôt rendu son écharpe en signe de protestation. "J'étais déjà 1ère dauphine l'année passée et beaucoup me donnait des chances", a confié à l'AFP Marine Beaury, actuellement comptable aux Assedic en banlieue de Toulouse. Mlle Beaury a rejoint le "Collectif des Miss en colère" lancé à l'initiative de Michel Le Parmentier, président de l'"association internationale des concours de beauté des pays francophones" qu'il a fondée à Montréal. M. Le Parmentier est l'un des plus opposants les plus virulents de Mme de Fontenay et du Comité Miss France à qui il conteste toute légitimité depuis plusieurs années. Le "collectif des Miss en colère" regroupe aussi Claudine Cassereau, Miss France 1972 qui estime ne pas être mise en valeur dans le palmarès historique Miss France et Lumir Richet, première dauphine 2008 de Miss Picardie qui, elle aussi, conteste la légitimité du scrutin régional qui l'a désignée.
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