Une société française, i2S, a lancé un système de quatre caméras, "Goal Finish", qui permet avec une précision extrême, dans un délai de 30 à 90 secondes, de savoir si un but litigieux a été marqué ou non. Cette innovation technologique développée depuis 2005 par i2S, basée à Pessac (Gironde), est née en 2005 d'une idée de François-Charles Bideaux, réalisateur de matches de football pour Canal+. Elle est testée depuis plus d'une saison par la chaîne payante française lors de son match de gala du dimanche soir. "Notre but est d'abord de vendre Goal Finish à des diffuseurs de football et des clubs", a indiqué Jean-Pierre Gérault, président du directoire d'i2S, pour qui "la 3e génération de Goal Finish n'a pas de concurrent dans le monde". Canal+ a participé au développement, chiffré à plus d'un million d'euros, et a l'exclusivité de son utilisation en France. Le système permet, en analysant 150 images par seconde, de voir si un ballon de 18 cm de diamètre a bien franchi complètement la ligne de but, à quelle vitesse et à quel endroit. Les quatre atouts du système, selon i2S, sont "l'exactitude du calcul, la preuve par l'image réelle, et non virtuelle, la facilité de mise en place et un coût limité", résume la société. Le système de quatre caméras haute définition, deux pour chaque but, avec tout le logiciel d'exploitation prêt à l'emploi, est à vendre pour 180.000 euros ou à louer pour 2900 à 3900 euros par match, selon le nombre de matches prévus par le diffuseur dans une saison. Une application à l'arbitrage n'est "pas encore à l'ordre du jour", regrette François-Charles Bideaux, mais "c'est le genre de situation où la Fifa et l'International Board accepteront peut-être, un jour, une assistance technologique", espère-t-il.
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