Rédaction
7 avril 2008
C'est aujourd'hui l'anniversaire du décès d'Yves Mourousi qui,en 1966, devient journaliste à l'ORTF, rédacteur puis rédacteur en chef d'Inter actualités magazine (tranche d'information de la mi-journée) à France Inter. En mai 1968 : il réalise sa première interview télévisée en interrogeant le ministre de l'Éducation nationale, Alain Peyrefitte. De 1975 à 1988 : présentateur et rédacteur en chef du journal de 13 heures à TF1 avec à ses côtés successivement Claude Pierrard, Michel Denisot, Jean-Pierre Pernaut et à partir de 1981 Marie-Laure Augry. Il apporte un changement radical aux journaux télévisés, en étant le premier à faire sortir le journal de son studio, avec un minimum d'un direct en extérieur par semaine. Il est également le premier à faire une interview de Leonid Brejnev en direct depuis la place Rouge à Moscou (du temps de l'URSS), la Pologne en 1977, la place Tian'anmen à Pékin en 1979. C'est ainsi que des quatre coins du monde il lance son célèbre « Bonjour » (peu conforme aux usages de l'époque).
Il présente certains de ces journaux dans des lieux insolites, comme un bloc opératoire, d'où les télespectateurs peuvent suivre en direct l'opération d'un malade à coeur ouvert, ou bien d'une centrale nucléaire, d'un sous-marin en plongée, d'un porte-avions de la marine française, à bord du Concorde. À cette époque le journal télévisé de TF1 durait une heure, avec une première partie consacrée à l'actualité et une deuxième partie plus tournée vers la culture. On se souvient aussi de ses clins d'oeil à l'actualité, arborant tantôt le casque de chantier Bouygues le jour de la privatisation de la chaîne, une façon de dire « je suis et je reste indépendant », tantôt l'imperméable et les lunettes noires du Président polonais, le général Jaruzelski, venu en visite en France au grand dam du Premier ministre de l'époque, Laurent Fabius.
Il présente certains de ces journaux dans des lieux insolites, comme un bloc opératoire, d'où les télespectateurs peuvent suivre en direct l'opération d'un malade à coeur ouvert, ou bien d'une centrale nucléaire, d'un sous-marin en plongée, d'un porte-avions de la marine française, à bord du Concorde. À cette époque le journal télévisé de TF1 durait une heure, avec une première partie consacrée à l'actualité et une deuxième partie plus tournée vers la culture. On se souvient aussi de ses clins d'oeil à l'actualité, arborant tantôt le casque de chantier Bouygues le jour de la privatisation de la chaîne, une façon de dire « je suis et je reste indépendant », tantôt l'imperméable et les lunettes noires du Président polonais, le général Jaruzelski, venu en visite en France au grand dam du Premier ministre de l'époque, Laurent Fabius.
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