LA FICTION FRANCAISE PLEBISCITEE PAR LES TELESPECTATEURS : Ce sont les résultats partiels d'un sondage exclusif sur les goûts et les souhaits des téléspectateurs français en matière de fiction, réalisé à la demande du Festival de la Fiction TV de La Rochelle par l'institut CSA sous la direction de NPA Conseil, en collaboration avec TV HEBDO et Le Parisien/Aujourd'hui en France, auprès d'un échantillon de 1001 Personnes, représentatif de la population française métropolitaine, âgée de 15 ans et plus. 72% des personnes interrogées considèrent la fiction française réaliste et crédible, estimant que les héros leur ressemblent (67%), et que ces fictions les amènent à réfléchir (64%). Dans les thèmes souhaités par les téléspectateurs pour la fiction française, le sondage révèle aussi que le thème préféré des téléspectateurs est « la comédie » (79%), suivi de très près par les « sujets sociaux actuels » (76%) et « les reconstitutions historiques » (71%). De façon générale le sondage établit que les téléspectateurs sont satisfaits dans leur majorité de l'équilibre entre séries et téléfilms (56%). Parmi les personnes non satisfaites de cet équilibre, 75% souhaitent voir plus de téléfilms. Cette volonté est particulièrement forte pour les femmes, 83% ; les moins de 35 ans préfèrent voir majoritairement plus de séries. Il établit aussi que 49% préfèrent regarder un téléfilm contre 36% qui préfèrent, eux, regarder une série. Une tendance qui s'inverse de façon très marquée chez les jeunes de 15 à 24 ans. Quant à la fiction américaine, ils sont 66% à considérer que les intrigues des fictions US sont rythmées et 65% en apprécient le suspens. En revanche, 86% des téléspectateurs la trouvent violente et 52% que les histoires se ressemblent toutes et 45% qu'elles sont trop compliquées. L'étude met aussi en exergue qu'une large majorité des téléspectateurs (55%) est insatisfaite de l'équilibre de l'offre entre séries françaises et séries américaines. Parmi les insatisfaits, 70% souhaitent voir plus de séries françaises. Pour les 15-24 ans, l'avis est plus partagé.