Le tribunal de Nanterre a condamné le magazine Choc à verser 15.000 euros de dommages et intérêts à Jean-Luc Delarue et interdit au journal d'utiliser deux vidéos parodiques représentant l'animateur pendant l'incident survenu dans le vol Paris-Johannesburg le 13 février. M. Delarue réclamait 100.000 euros. Dans ces vidéos quasi identiques, un sosie éméché titube dans l'avion, agresse des passagers, arrache un bras à l'un d'eux et s'en sert comme massue. Les films se terminent par le message "si c'était vrai, ce serait dans Choc Hebdo". Jean-Luc Delarue est convoqué fin mars au tribunal de Bobigny pour "violence, outrage, agression sexuelle et tentative d'entrave à la circulation aérienne", alors qu'il était ivre dans un avion d'Air France. Il a reconnu les faits, expliquant avoir "pété les plombs" en raison d'un cocktail alcool-médicaments. Lors de l'audience du 16 mars, la direction de Choc avait retiré les vidéos, diffusées sur son site internet. Dans son ordonnance de référé, le tribunal interdit "à la Société de conception de presse et d'édition (SCPE, maison-mère de Choc, ndlr) d'utiliser sur tout support les deux vidéos (...) sous astreinte journalière de 15.000 euros". De plus, un texte devra être publié sur un tiers de la page d'accueil du site Choc.fr "sous astreinte journalière de 15.000 euros", indiquant que la SCPE a été condamnée "pour avoir porté atteinte aux droits dont dispose Jean-Luc Delarue sur son image, sa voix et son nom, en diffusant à des fins publicitaires non autorisées" les deux vidéos.
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