Le chroniqueur Guy Carlier a été condamné pour avoir assimilé le nom de l'animateur Julien Courbet à un mot grossier, à 1.500 euros d'amende, a-t-on appris auprès du tribunal correctionnel de Paris. Dans une chronique diffusée le 15 janvier 2006 sur France 3 dans l'émission "On ne peut pas plaire à tout le monde", M. Carlier avait évoqué la liberté de ton que l'on pouvait, selon lui, avoir à la télévision. Il expliquait que l'on pouvait désormais utiliser des "gros mots" à l'antenne. "Franchement on peut tout dire", affirmait-il avant d'ajouter: "On peut même dire les gros mots les plus effrayants, je vais dire encore pire, comme Charles Pasqua ou Julien Courbet", rappelle le jugement rendu vendredi dernier par la 17e chambre du tribunal correctionnel, présidée par Philippe Jean-Draeher. Cette juridiction a considéré qu'"assimiler le nom de la partie civile à un mot grossier constitue incontestablement un terme de mépris à l'égard de celle-ci". "S'il est parfaitement loisible à un humoriste de pratiquer la satire ou la dérision vis-à-vis de ceux qui exercent des fonctions ou des activités publiques, les termes employés en l'espèce excèdent la licence humoristique et l'irrévérence pour dégénérer en attaque ad hominem à partir du seul nom du plaignant", affirme la décision. M. Carlier a en outre été condamné à verser un euro de dommages-intérêts à Julien Courbet qui en demandait 30.000.
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