La compagnie privée américaine SpaceX, qui devait procéder aujourd'hui à son premier lancement de satellite dans l'espace, a annoncé jeudi soir qu'elle le retardait de deux à quatre semaines pour des raisons techniques. "Après avoir analysé les données du compte à rebours du test statique, nous avons décidé de repousser le lancement (...). Une fois que nous aurons complètement vérifié tous nos systèmes, (nous préciserons) ce qui a été découvert et quand le prochain compte à rebours pourra avoir lieu", a indiqué la société basée en Californie dans un communiqué. Ce lancement pourrait avoir lieu, "en fonction de la disponibilité de la base et des contraintes logistiques (...), d'ici deux à quatre semaines", a ajouté SpaceX. La société, qui vise l'objectif de diviser par dix le coût de mise sur orbite des satellites, devait initialement tirer son lanceur Falcon 1, une fusée à deux étages à propulsion oxygène/kérosène, jeudi à 00H30 GMT depuis la base militaire américaine de Kwajalein, dans les îles Marshall (océan Pacifique). En début de semaine, elle avait déjà annoncé que le tir serait repoussé d'une journée, un test statique devant être conduit jeudi. Pour le compte du ministère américain de la Défense, le lanceur doit mettre en orbite le satellite FalconSat-2 chargé d'observer les perturbations des télécommunications provoquées par le plasma spatial.
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