Les journaux télévisés de France 3, qu'il s'agisse de l'édition nationale ou des éditions régionales, ont été perturbés par l'appel à la grève de 24 heures lancé par les journalistes et techniciens CGT de la chaîne à l'occasion de la journée d'action nationale du 4 octobre. Selon la direction de la chaîne, les éditions régionales de plusieurs journaux régionaux ont du être remplacés par un florilège des programmes régionaux des autres régions. Un bandeau défilant sous les images à l'heure des éditions locales de la mi-journée (12H05-12H25) précisait que la chaîne n'était "pas en mesure" de proposer son programme habituel. De même, un bandeau précisait au moment de la diffusion de l'édition nationale (12h25-12H55), toute en images et sans présentateur, que la chaîne n'était pas en mesure de proposer son édition habituelle "en raison d'un arrêt de travail". Le SNRT-CGT (techniciens) et le SNJ-CGT (journalistes) de France 3 affirmait de son côté dans un communiqué qu'il n'y aurait "aucun journal télévisé" local dans les 24 régions, ni le matin, ni le soir, "pour la première fois dans l'histoire de la chaîne", tandis que la rédaction nationale se bornerait à proposer un tout image pour le journal national du matin et du soir (12H25-12H55 et 19H30-19H55). La CGT indiquait d'autre part que l'émission "France Europe Express" (23H05-00H50) était annulée. Les techniciens et journalistes de France 3 réclament un plan de réduction de la précarisation, "la revalorisation de la valeur du point et un plan de rattrapage pluriannuel" et "des moyens pour le développement du service public", avec "un budget d'investissement dédié" permettant d'atteindre les téléspectateurs en région.