Piratage : L'Arabie saoudite aurait versé plus d'un milliard de dollars à beIN Sports

L'Arabie saoudite aurait versé plus d'un milliard de dollars d'indemnisation pour régler le différend avec beIN SPORTS.

Des informations en provenance du Qatar, suggèrent que le différend de longue date entre beIN Sports et les pirates travaillant prétendument en Arabie saoudite a été réglé.

L'Arabie saoudite a « interdit » la société qatarie beIN dans le Royaume pendant environ quatre ans et en violation directe de la plupart des instances dirigeantes du sport, tandis que l'opération de piratage de beoutQ a coûté à beIN Media des millions de dollars en pertes de revenus.

La FIFA, l'AFC, l'UEFA, la Bundesliga, la Liga, la Lega Serie A, la LFP et la Premier League ont toutes condamné les pirates et l'Arabie saoudite pour leurs actions.

Le différend a entraîné des interdictions similaires de l'Égypte, des Émirats arabes unis et de Bahreïn et a dégénéré en une rupture politique majeure au sein du Conseil de coopération du Golfe, dont le Qatar est un membre fondateur.

Cependant, beIN Media n'a pas encore confirmé qu'un accord a été conclu.

Le tribunal de grande instance de Paris, saisi en référé par beIN Sports, n'a pas formellement reconnu que beoutQ était diffusé par Arabsat. La justice française a néanmoins considéré dans son ordonnance du 13 juin 2019 que le "satellite Badr-4 couvre la région MENA (Moyen-Orient et Afrique du Nord), sa couverture s'étend également à certaines parties de l'Europe, dont l'extrême sud de la France." Le groupe audiovisuel qatari voit dans cette décision la confirmation que beoutQ est bien diffusé via Arabsat, confirmant les rapports d'experts Nagravision, Cisco et Overon, produits par la chaîne qatarie, qui concluent à "une preuve technique irréfutable" de l'implication des satellites d'Arabsat.