Northrop Grumman et la NASA terminent des tests environnementaux sur le télescope spatial James Webb.
Ces tests environnementaux ont démontré la capacité de Webb à résister à des caractéristiques environnementales difficiles lors de son prochain lancement et de son voyage pour atteindre son orbite au deuxième point Soleil-Terre de Lagrange (L2), à environ un million de kilomètres de la Terre.
Les essais environnementaux de Webb consistaient en une série de tests rigoureux acoustiques et de vibrations sinusoïdales s'étalant sur plusieurs semaines. Webb a d'abord été placé dans la chambre d'essai acoustique de Northrop Grumman où il a subi des niveaux de pression acoustique oscillant à haute fréquence supérieurs à 140 décibels pour simuler les effets d'un lancement sur une fusée. L'achèvement des tests et analyses acoustiques a validé que le matériel, les instruments scientifiques, la structure et l'électronique de Webb peuvent survivre avec succès au lancement de la fusée prévu dans un environnement simulé.
Après l'achèvement des tests acoustiques, Webb est passé dans une chambre séparée où il a subi une série de tests de vibration sinusoïdale sur une table à secousses pour simuler les accélérations verticales et horizontales dans les basses fréquences. L'observatoire a été rigoureusement exposé à des niveaux de vibrations sur l'agitateur bien au-dessus de l'environnement de vol, excitant ses résonances pour démontrer sa capacité à résister à l'environnement de vol avec des marges importantes.
La prochaine série de jalons majeurs pour Webb exigera que les ingénieurs et techniciens de la NASA et de Northrop Grumman déploient le pare-soleil à cinq couches de l'observatoire, suivis du déploiement des ailes de son miroir principal afin de vérifier pleinement la capacité de vol de Webb. Enfin, Webb fera l'objet d'une évaluation complète des systèmes avant de commencer les préparatifs de son voyage historique à Kourou, en Guyane française, pour son lancement en octobre 2021.
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