Le comité intersectoriel ad-hoc, institué par le Premier ministre, chargé du suivi des activités économiques et de la préservation de l'outil de production nationale en Algérie, a proposé la désignation d'administrateurs qualifiés, pour assurer la continuité de la gestion des entreprises privées, objet de mesures conservatoires, a-t-on appris auprès du ministère des Finances.
Plusieurs entreprises dont des chaines de télés sont concernés par mesure, il s’agit notamment du Groupe Medias Temps nouveaux, propriétaire des chaines Dzair TV et Dzair News appartenant à l’homme d’affaire incarcérer et ancien patron et des patrons Ali Haddad et de NumediaTv appartenant à l’homme d’affaire Maheidine Tahkout en prison lui aussi.
Le 02 Avril dernier, les déboires judiciaires de Ali Haddad et son placement sous mandat de dépôt, après sa tentative de fuite à travers la frontière tunisienne a eu comme conséquence le gel de ses comptes bancaires et celui de ses entreprises marquant le début de la chute de son empire médiatique composer d’un chaîne de télé généraliste ( DzairTv) et la chaine d’info ( Dzair News).
NumediaTv, la chaîne propriété de Mahieddine Tahkout , est l’autre victime du désastre médiatique induit par les affaires politico-judiciaires du pays.
Mais de manière générale, « l'administrateur indépendant veille à la préservation du patrimoine de l’entreprise et à la continuité de ses activités, dans le strict respect de la législation en vigueur », souligne le ministère.
Cette démarche s'inscrit dans le cadre des mesures d'urgences prises par le gouvernement conformément aux lois et réglementation en vigueur pour sauvegarder toutes les entreprises nationales privées, objet de mesures conservatoires, dans le but de préserver les capacités de production nationale ainsi que les postes d'emploi, explique la même source.
Evoquant les incidences socio-économiques de la situation actuelle de entreprises objet de mesures conservatoires, le ministère a mis en exergue notamment l’impact social, eu égard aux dizaines de milliers de travailleurs dont les emplois pourraient être menacés par une fermeture d’unité de production ou l’arrêt de chantiers, et l’impact juridique, découlant des contentieux pouvant naître de situations de cessation de paiement de ces entreprises vis-à-vis de leur environnement.
Il s'agit aussi d'un impact financier, découlant des engagements financiers importants contractés par les entreprises concernées auprès du système bancaire national public et privé, selon le ministère, soulignant qu'un arrêt de leurs activités mettrait, à court terme, ces entreprises dans l’impossibilité de rembourser les crédits contractés pour le financement de leurs investissements et de leur cycle de production.
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