Le coup d'envoi de la nouvelle saison du championnat de ligue 1 et 2 en Algérie sera donné le 15 août prochain, mais les clubs professionnels ne se sont, jusqu'à aujourd'hui, pas encore acquittés de leurs dettes envers la LFP puisque les espoirs placés sur la manne des droits TV émanant du de la télévision publique sont en train de fondre comme neige au soleil.
Selon la Ligue de Football professionnel, la télévision algérienne publique n’a pas encore honoré ses engagements et cela depuis la saison 2017-2018. La quatrième tranche de cette saison n’a jusque-là pas été versée sur les comptes de la LFP. Aucun centime n’a été également versé au profit de la LFP pendant la saison 2018-2019. La ligue précise que toutes les tentatives en direction de cette entreprise pour discuter de ce grand retard accusé dans ce dossier ont été vouées à l’échec.
Abdelkrim Medouar, président de la LFP a même menacer de vendre les droits de diffusions à un autre opérateur : « Nous les avons sollicité à maintes reprises afin de faire des réunions avec le PDG, mais il n’y jamais eu de retour. Ils ont même vendu les matchs à une chaîne étrangère( beIN Sports NDLR) sans nous consulter et sans avoir signé la convention, et on n'a rien dit. Et le jour où on a parlé, le PDG qui ne s’était jamais manifesté est sorti de réserve comme par hasard lorsque la LFP a réagi. Donc on est en train de penser à lancer un avis d’appel d’offres pour la saison 2019-2020 », a-t-il expliqué.
Devant cette situation, certains présidents de club sont montés au créneau pour réclamer l’assainissement de la situation avec la télévision algérienne publique. Certaines voix s’élèvent même pour appeler à interdire l’accès des caméras de la télévision nationale dans les stades.
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