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Le Languedoc Roussillon a basculé au « tout numérique »

Rédaction
30 novembre 2011 à 09h35
Après la coupure du signal analogique en région Languedoc-Roussillon, la dernière du calendrier du passage au tout numérique, les émetteurs sont remis progressivement en service depuis 6h30 hier matin.

Les principaux émetteurs qui couvrent 90 % de la population de la région ont été remis en service, sans encombre, dès 6h30 mardi 29 novembre. Du côté des émetteurs secondaires, 44 sur 100 étaient opérationnels dans le milieu de l'après-midi ; en soirée on en dénombrait 83. Une douzaine d'entre eux n'assuraient qu'un service partiel, un ou deux multiplex faisant défaut. A signaler quelques incidents, au total une vingtaine, réglés dans l'après-midi.

Seuls 5 appels de mairies sont arrivés au centre d'appel de France Télé Numérique (FTN) pour des questions ne concernant que des demandes d'informations sur le délai de rallumage des émetteurs de leur zone de diffusion. Pour sa part, FTN a prévu de joindre par téléphone tous les antennistes afin de faire une évaluation précise de la situation.

Lors d'une conférence de presse, Michel Boyon (président du CSA), Louis de Broissia (Président de FTN), Olivier Gerolami (directeur général de FTN) et Alain Méar (CSA) et Rémy Pflimlin, le président de France Télévision, ont symboliquement allumé le R5 sur l'émetteur de Montpellier Saint-Baudille qui permet à Montpellier et alentours de recevoir la HD.

Côté anecdote, Rémy Pflimlin, a confié s'être fait « piégé » lorsque, regardant sur France 2 « Mots croisés », l'émission d'Yves Calvi, le lundi 28 en fin de soirée, il a soudain vu l'écran du téléviseur de sa chambre d'hôtel devenir et rester désespérément noir...

De notre envoyé spécial : Paul Philippart
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