Rédaction
27 septembre 2009
Après l'avoir déjà fait pour le Nigeria et le Venezuela, la Chine va construire et lancer un satellite de communications pour le Laos. La Chine construira également au Laos même un centre de contrôle, selon l'accord signé vendredi, ont-ils précisé, citant un responsable de l'Académie chinoise de la technologie des lanceurs (China Academy of Launch Vehicle Technology, CALT). Le satellite de la série Dongfang Hong (Orient rouge) sera lancé par une fusée Longue Marche. Aucune date n'a été donnée pour le lancement.
En 2007, pour la première fois, la Chine avait réalisé et lancé un satellite pour un pays étranger, en l'occurrence le Nigeria. Cependant, le satellite NigComSat-1, utilisé en particulier pour la téléphonie, l'internet haut-débit et la télévision, avait été jugé irrécupérable un an après en raison de problèmes techniques. Il avait coûté 257 millions de dollars (205 millions d'euros). En octobre 2008, Pékin a lancé le premier satellite vénézuélien, Venesat-1, qui avait coûté 241 millions de dollars.
Jeudi, le président bolivien Evo Morales a indiqué, après une rencontre avec son homologue chinois Hu Jintao, que la Chine avait accepté d'aider la Bolivie à construire et lancer son premier satellite de télécommunications d'ici trois ans maximum. La Chine, qui a considérablement développé son programme spatial ces dernières années, est de plus en plus présente sur le marché des satellites et de leur lancement. En mars dernier, le numéro un du secteur Arianespace s'était dit "choqué" de la décision de l'opérateur européen de satellites Eutelsat de confier un lancement à une fusée chinoise au détriment de son groupe, l'accusant de contourner des règles américaines destinées à éviter l'exportation de matériels sensibles. "Nous ne contestons pas le facteur prix, même si nous pensons que pour pénétrer le marché, la Chine pratique des prix ne reflétant pas vraiment la réalité économique", avait alors affirmé le PDG d'Arianespace, Jean-Yves Le Gall.
En 2007, pour la première fois, la Chine avait réalisé et lancé un satellite pour un pays étranger, en l'occurrence le Nigeria. Cependant, le satellite NigComSat-1, utilisé en particulier pour la téléphonie, l'internet haut-débit et la télévision, avait été jugé irrécupérable un an après en raison de problèmes techniques. Il avait coûté 257 millions de dollars (205 millions d'euros). En octobre 2008, Pékin a lancé le premier satellite vénézuélien, Venesat-1, qui avait coûté 241 millions de dollars.
Jeudi, le président bolivien Evo Morales a indiqué, après une rencontre avec son homologue chinois Hu Jintao, que la Chine avait accepté d'aider la Bolivie à construire et lancer son premier satellite de télécommunications d'ici trois ans maximum. La Chine, qui a considérablement développé son programme spatial ces dernières années, est de plus en plus présente sur le marché des satellites et de leur lancement. En mars dernier, le numéro un du secteur Arianespace s'était dit "choqué" de la décision de l'opérateur européen de satellites Eutelsat de confier un lancement à une fusée chinoise au détriment de son groupe, l'accusant de contourner des règles américaines destinées à éviter l'exportation de matériels sensibles. "Nous ne contestons pas le facteur prix, même si nous pensons que pour pénétrer le marché, la Chine pratique des prix ne reflétant pas vraiment la réalité économique", avait alors affirmé le PDG d'Arianespace, Jean-Yves Le Gall.
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