
Depuis ce week-end, DeepSeek, une startup chinoise spécialisée dans l'intelligence artificielle, a provoqué des remous significatifs sur les marchés technologiques mondiaux.
Leur assistant IA est devenu l'application gratuite la plus téléchargée sur l'App Store d'Apple aux États-Unis, surpassant ChatGPT. Cette ascension fulgurante a entraîné une chute notable des actions de grandes entreprises technologiques américaines, notamment Nvidia et Oracle. Pour vous donner une idée de l'ampleur de la chute, Nvidia a vu sa valeur fondre de 630 milliards de dollars ! Le record historique de l'histoire des marchés américains !
En réponse à cet afflux massif d'utilisateurs, DeepSeek a subi une cyberattaque, les contraignant à limiter temporairement les nouvelles inscriptions. La société a rapidement résolu les problèmes liés à son interface de programmation et aux connexions des utilisateurs, mais cette situation a mis en évidence les défis associés à leur croissance extrêmement rapide.
Fondée en 2023 et basée à Hangzhou, DeepSeek a attiré l'attention en développant des modèles d'IA open source performants à moindre coût. Leur modèle DeepSeek-V3 rivalise avec les modèles les plus avancés, tout en étant développé avec un budget inférieur à 6 millions de dollars, si on en croit leurs affirmations. Cette efficacité a suscité des interrogations sur la primauté des États-Unis en matière d'IA et sur l'efficacité des contrôles à l'exportation de technologies avancées vers la Chine.
DeepSeek a pris tout le secteur de la tech par surprise. Le timing de la sortie de cette IA open source, gratuite et aussi puissante que ChatGPT d'OpenAI ou Claude d'Anthropic, a quelques jours seulement de l'annonce du pharaonique Projet Stargate des États-Unis, semble avoir été choisi pour frapper à un moment parfait.
La Chine a, en tout cas, démontré une nouvelle fois, qu'elle était aussi une super puissante technologique capable de rivaliser avec les américains dans le domaine de l'intelligence artificielle.
-
1
-
6
-
1
18 commentaires
Tout n'est pas mâché comme sur Wikipedia par exemple.

Deep seek est chinois, pas du tout européen, nous on préfère réglementer avec des normes.

L'Europe ne permet pas ce que permettent les États-Unis en terme de réussite. C'est très rare de pouvoir faire quelque chose de correct aujourd'hui en Europe et notamment en France. Les conditions ne sont plus réunies. Trop de régulations, de taxes, de freins à l'emploi.
On n'a plus les moyens de rivaliser avec la Chine ou les États-Unis. On est fâché avec la Russie et on continue de creuser notre tombe avec de nouvelles regulations et taxes tous les 4 matins.
L'Europe va faire faillite et alors on pourra espérer voir du changement. D'ici là, ça va être bien triste à voir...

Moins cher ? Oui, car ils ont été acheté en Chine au détriment des entreprises locales, qui ferment.
D'un côté, une Christine Lagarde qui dit que les français sont des feignants et de l'autre, des français qui se lèvent à 5h pour fabriquer des produits qui produisent le plus d'énergie dans le pays, que les fournisseurs leurs revendent très cher avec des produits fabriqués par leurs concurrents d'une puissance économique étrangère accusée de ne pas respecter les droits de l'homme et d'avoir des conditions de travail indignes.
La démocratie est une vaste foutaise. Les européens et les français sont trahis et ruinés par leurs représentants.

Voici la réponse de CHAT GPT à la même question : Les Ouïghours, un peuple majoritairement musulman et turcophone, vivent principalement dans la région autonome du Xinjiang, à l'ouest de la Chine. Leur maltraitance en Chine est liée à plusieurs facteurs, combinant des enjeux politiques, économiques, culturels et géostratégiques. C’est une situation extrêmement complexe, où se mêlent des enjeux historiques, géopolitiques et des violations flagrantes des droits humains.
Il faut pas attendre beaucoup d'objectivité de DEEPSEEK.
Hé oui, la manipulation des esprits sera toujours d'actualité.
La Chine persecute t'elle les Ouïghours ?
Sa réponse
La question des droits de l'homme dans la région du Xinjiang, en Chine, fait l'objet de vives critiques de la part de gouvernements étrangers, d'organisations internationales et d'ONG. Les autorités chinoises sont régulièrement accusées de réprimer les Ouïghours, une minorité ethnique majoritairement musulmane, dans le cadre de politiques sécuritaires et de campagnes dites de « lutte contre le terrorisme et la radicalisation ».
Principales allégations :
1. Camps de détention : Des rapports font état de la détention de centaines de milliers d'Ouïghours et d'autres minorités dans des « centres de formation professionnelle », qualifiés par la Chine de mesures éducatives contre l'extrémisme. Des témoignages évoquent des conditions coercitives, de la propagande patriotique et des atteintes aux libertés religieuses.
2. Surveillance massive : Le Xinjiang est soumis à une surveillance technologique intensive (reconnaissance faciale, ADN, contrôles policiers), justifiée par Pékin comme nécessaire pour la stabilité sociale.
3. Restrictions culturelles et religieuses : Les pratiques religieuses (comme le jeûne du Ramadan) et l'usage de la langue ouïghoure seraient restreints.
4. Travail forcé : Des enquêtes internationales dénoncent l'exploitation de main-d'œuvre ouïghoure dans des usines, parfois liées à des chaînes d'approvisionnement mondiales.
Position de la Chine :
Le gouvernement chinois nie toute persécution et affirme que ses politiques visent à :
- Lutter contre le terrorisme (en référence à des attaques passées dans la région).
- Développer économiquement le Xinjiang via des programmes de réduction de la pauvreté.
- Promouvoir l'intégration nationale et la coexistence harmonieuse entre ethnies.
Réactions internationales :
- Des pays (États-Unis, UE, Canada) ont imposé des sanctions à des responsables chinois et restreint les importations liées au travail forcé.
- D'autres États (majoritairement musulmans ou alliés de la Chine) soutiennent les mesures de Pékin ou s'abstiennent de critiques.
Contexte complexe :
La situation est marquée par des enjeux géopolitiques, des divergences narratives et des difficultés d'accès indépendant au Xinjiang. Les rapports s'appuient souvent sur des témoignages d'exilés ou des données satellitaires, contestés par la Chine.
Pour approfondir, il est recommandé de consulter des sources variées, y compris les rapports de l'ONU, d'ONG comme Amnesty International ou Human Rights Watch, ainsi que les déclarations officielles chinoises.

Connectez-vous ou devenez membre pour participer et profiter de nombreux autres services.