L'autorité des communications américaine a exigé que le groupe informatique Apple justifie son refus d'inclure dans la boutique d'applications pour son "smartphone" iPhone une application Google ajoutant de nouvelles fonctionnalités de téléphonie. Outre Apple, l'opérateur téléphonique AT&T, qui a un contrat d'exclusivité pour l'iPhone, et Google, sont également sommés de donner leurs versions de l'affaire. Ces demandes font suite à des informations de presse révélant qu'Apple avait refusé d'inclure Google Voice dans le catalogue de l'App Store, où les utilisateurs peuvent trouver des milliers de fonctionnalités à ajouter à leur iPhone. Google Voice, un service qui n'existe qu'en version bêta (expérimentale), permet de centraliser les lignes téléphoniques fixes et mobiles d'un abonné, ainsi que ses messageries et carnets d'adresse. Google Voice permet aussi de passer des communications longue distance à bon prix via internet. Certains spécialistes du secteur se sont notamment interrogés sur le rôle qu'aurait pu jouer AT&T dans le refus d'autoriser Google Voice, peut-être de peur de perdre de lucratives liaisons téléphoniques. "La Commission fédérale des télécommunications a pour mission d'encourager la concurrence sur le marché de la téléphonie mobile, de protéger et de garantir des possiblités aux consommateurs", a souligné le président de l'institution, Julius Genachowski, à l'appui de ces demandes d'informations. La FCC fait déjà partie des organismes qui s'interrogent sur la légitimité des accords d'exclusivité liant aux Etats-Unis les opérateurs téléphoniques aux modèles de téléphones portables les plus populaires, dont ils sont des distributeurs exclusifs.
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