Thierry Fundéré, le directeur de la rédaction de RCI, sera t-il le premier journaliste Cari Guadeloupéen victime des blancs créoles ? Tout porte à le croire. Il faut se rappeler, que pendant le mouvement social déclenché par le LKP, le 11 février, précisément les journalistes de la station s'étaient mobilisés pour soutenir leur directeur victime, d'insupportables pressions et d'une chasse aux sorcières, de la part des milieux financiers blancs créoles.Pendant le mouvement social, T. Fundéré n'a pas hésité, dans ses éditos, à aller parfois à contre courant du conformisme habituel des journalistes de RCI. Une première fois, les puissances financières occultes lui ont mis la pression.
Dans un premier temps, fort du contexte LKP, les journalistes de la rédaction ont résisté. Ferrandier Sicard, le directeur général de RCI, avait même « renouvelé (sa) confiance » à son directeur de l'information. On croyait alors que tout était réglé, que RCI reprenait le cours normal de ses émissions, puisque, depuis la fin du conflit, Fundéré avait quant à lui continuer à faire son travail de journaliste. Mais, les puissances d'argent ne l'entendent pas de cette oreille et viennent de siffler la fin de la récréation. La problématique est d'un incroyable cynisme : RCI devra, pour retrouver ses gros annonceurs, se séparer de son directeur de rédaction !