Le concepteur de composants électroniques Qualcomm a lancé un microprocesseur permettant d'utiliser les réseaux de téléphonie sans fil pour accéder à l'internet à haut débit, ciblant particulièrement les pays émergents où les connections filaires sont rares et/ou chères. La puce Kayak comble le fossé "entre les ordinateurs de bureau, qui normalement exigent des lignes fixes ou des accessoires séparés pour la connection, et les appareils mobiles accédant à l'internet", a expliqué Qualcomm dans un communiqué. Il s'agit d'un dispositif pouvant se brancher sur un poste de télévision ou un écran d'ordinateur, auquel on peut également relier un clavier et une souris pour s'en servir comme d'un ordinateur classique. Les appareils utilisant la puce Kayak auront notamment un navigateur internet du fabricant norvégien Opera Software offrant toutes les possibilités du web 2.0, selon Qualcomm. Des prototypes fabriqués par le Taïwanais Inventec doivent être lancés au premier trimestre 2009 en Asie du sud-est, et utiliseront les réseaux de téléphonie mobile CDMA2000(R) and WCDMA (UMTS). "La large implantation des réseaux 3G signifie que le sans fil est la réponse pour l'accès à l'internet à travers le monde, surtout dans les régions en développement", a déclaré dans un communiqué un responsable de Qualcomm, Luis Pineda. "Les applications sur internet ouvrent de nouvelles possibilités pour les gen se trouvant dans les marchés émergents, où les logiciels traditionnels peuvent être chers", a expliqué pour sa part un responsable d'Opera Software, Rod Hamlin. Cette initiative place Qualcomm dans la course au développement de l'internet dans les pays émergents, à laquelle participent déjà des grands noms de la technologie. En septembre un projet d'internet par satellite avait été lancé par Google, Liberty Global et HSBC sous le nom d'O3b Networks pour offrir des performances semblables à celles qu'offrent les réseaux filaires des pays développés, à l'horizon fin 2010.
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