L'intersyndicale de France Télévisions a déclaré mercredi à l'AFP qu'elle était "encore plus en colère" après le discours de Nicolas Sarkozy lors de la remise du rapport Copé sur la nouvelle télévision publique. "Nous sommes encore plus en colère à cause d'un détricotage des mesures proposées par Copé, qu'on soit d'accord ou pas d'accord (avec elles)", a déclaré à l'AFP Jean-François Téaldi, porte-parole de la CGT et membre de l'intersyndicale. "A l'instant t, on ne sait plus sur quel pied danser. Toutes les mesures préconisées, tous les chiffres avancés sont remis en cause par Sarkozy. On ne sait plus où on va", a-t-il ajouté. "France Télévisions va avoir encore plus de mal que ce qu'on croyait à boucler la fin de l'année 2008, pour 2009 et la suite, rien n'est assuré", a affirmé le leader syndical. "Contrairement à l'entrevue du mois de janvier (avec l'intersyndicale, NDLR) qui avait été courtoise, aujourd'hui Nicolas Sarkozy était très crispé", a par ailleurs affirmé Jean-François Téaldi. Le président Nicolas Sarkozy a rencontré l'intersyndicale de France Télévisions en début d'après-midi, une heure selon cette dernière, avant de prononcer son discours. "Les confrères de France Télévision publicité vont se retrouver au chômage dès le mois de janvier", a par ailleurs déploré M. Téaldi. Nicolas Sarkozy a annoncé mercredi la fin de la publicité sur la télévision publique après 20H00 dès janvier 2009, proposant de compenser la perte du chiffre d'affaires publicitaire par une taxe de 0,9% sur les opérateurs de téléphonie et d'internet.
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