Le chef du gouvernement italien et magnat des médias Silvio Berlusconi a rejeté les accusations de conflit d'intérêt concernant la télévision numérique terrestre (TNT) et s'est dit convaincu que l'enquête ouverte par l'Antitrust le démontrera. "Je suis convaincu que les conclusions de l'enquête démontreront l'absolue inconsistance des accusations", a affirmé M. Berlusconi au cours de sa conférence de presse de fin d'année. L'Antitrust, autorité garante de la concurrence et du marché en Italie, a annoncé jeudi l'ouverture d'une enquête contre le chef du gouvernement, soupçonné d'être en situation de conflit d'intérêt à la suite du vote du budget 2006 établissant des aides de l'Etat à l'achat de décodeurs pour la télévision numérique terrestre (TNT). M. Berlusconi est propriétaire du groupe Mediaset qui contrôle trois chaînes de télévision et est en concurrence sur le marché des décodeurs pour la TNT avec le groupe Sky Italia. Plusieurs parlementaires de l'opposition ont dénoncé le fait que son frère Paolo Berlusconi était actionnaire d'une grande société produisant des décodeurs. "Je n'étais pas au courant de cela. Mon frère va immédiatement abandonner son activité dans le secteur des décodeurs", a affirmé M. Berlusconi. Le chef du gouvernement a conclu son intervention sur cette affaire en attaquant la couverture par les médias italiens de l'ouverture de l'enquête de l'Antitrust. "C'est une honte", a-t-il lancé à l'adresse des journalistes venus suivre sa conférence de presse.
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