La commission fédérale des communications (FCC), autorité de régulation des médias et des télécommunications aux Etats-Unis, a décidé jeudi de n'imposer pour l'instant aucune réglementation nationale aux services de téléphonie par internet, une activité en plein développement. Ces services connus sous le sigle VoIP (Voice over Internet Protocol) "ne sont en aucun cas différents des courriels et des applications P2P qui fleurissent sur l'internet", a estimé le président de la FCC Michael Powell, cité par des médias américains. La décision d'épargner tout cahier des charges (paiement de taxes notamment) aux fournisseurs de VoIP a été adoptée par 4 voix pour face à une seule contre. La FCC a voté en même temps l'ouverture d'une étude sur la possibilité d'imposer une réglementation dans le futur, en particulier aux fournisseurs qui monnayent ce type de service internet. L'autorité de régulation était amenée à se pencher jeudi sur le cas du service Free World Dialup du site Pulver.com, mais sa décision "couvre également Skype et les programmes de messagerie instantanée de Microsoft, Yahoo! et America Online" (AOL), selon le site spécialisée Cnet news.com. Le PDG de Pulver.com, Jeff Pulver, a qualifié le vote de la FCC d'"événement décisif pour l'avenir des communications par Protocole Internet aux Etats-Unis". "Cela devrait avoir un effet boule de neige à travers le monde", a-t-il prédit. "Si particuliers et professionnels peuvent converser sans utiliser les réseaux téléphonique traditionnel, il n'y a pas de raisons qu'eux ou l'internet lui-même soient assujettis aux règles complexes et de moins en moins pertinentes régissant ce réseau national", a réagi l'association de l'industrie informatique et des communications, se félicitant également de la décision.
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