La chaîne M6 persévère dans la formule inaugurée avec l'émission "J'ai décidé de maigrir" et continuera jusqu'à la fin de l'année à observer les gens mal dans leur peau, se penchant tour à tour sur ceux qui ont "décidé d'arrêter de fumer" et celles qui ont "décidé d'être belles". Les caméras de Mac Lesggy et Marielle Fournier ont suivi pendant quatre mois le combat de cinq personnes (trois individus et un couple), qui ont utilisé différentes méthodes - médicaments, patch, hypnose ou simple force de la volonté - pour essayer de renoncer au tabac. Diffusé le 28 octobre, le reportage sera suivi d'un débat sur les adolescents et la cigarette. "Cette enquête concerne aussi bien les fumeurs que les non-fumeurs, assure Mac Lesggy. Aux premiers, elle apporte des solutions concrètes. Aux seconds, elle permet de mieux comprendre la dépendance des drogués du tabac". Dans "J'ai décidé d'être belle", diffusé en trois fois à partir du 4 novembre, le projet est plus ambitieux: suivre, pas à pas, six femmes qui ont décidés de recourir à la chirurgie esthétique. Gladys, 28 ans, n'aime pas ses cuisses et demande une liposuccion. Jessica, 27 ans, veut refaire son nez. Sylvie, 28 ans, trouve ses seins trop petits, tout comme Marie-Pierre, 28 ans, qui veut devenir une "bimbo". Dominique, 41 ans, se voit en Vénus callipyge grâce à des implants fessiers et Marie-Noëlle, 53 ans, a choisi un lifting pour effacer ses rides. Les trois émissions les font vivre sous nos yeux "avant", "pendant" et "après" l'opération. Des magazines complètent les reportages pour s'interroger sur les limites de la chirurgie esthétique, ses risques et ses dangers. Le tout s'achève par un débat général en plateau avec les patientes. Mac Lesggy se défend d'avoir produit "une émission de plus" sur la chirurgie esthétique, soulignant que chacune des six femmes a été suivi individuellement pendant près de trois mois dans sa démarche. "Trop souvent, on montre des +barges+, des patientes qui ont des demandes extrêmes", souligne le docteur Jean-Claude Dardour, qui figure comme expert dans les débats. "Nous avons voulu montrer des femmes qui ont une demande classique, que l'on pourrait qualifier de normale", souligne-t-il.
-
2
-
3
-
3
-
6
-
5