Un ancien graphiste de Pixar et Disney, condamné à 25 ans de prison pour des actes de pédocriminalité

Bolhem Bouchiba, un nom jadis associé à des films pour enfants devenus des classiques modernes, comme Les Indestructibles et Ratatouille, est aujourd'hui un symbole de l'abjection humaine.

Condamné à vingt-cinq ans de prison pour des crimes sur des enfants

Entre 2012 et 2021, caché derrière un écran, Bouchiba payait des femmes aux Philippines pour violer des petites filles de cinq à dix ans en direct sur Internet. Ce n'est pas un acte isolé, pas une « erreur de parcours » : c'est un schéma répété. Les accusations retenues contre lui - complicité de viols, agressions sexuelles sur mineurs en récidive, complicité de traite d'êtres humains - en disent long sur le calvaire qu'il a imposé à ses victimes. L'ajout de circonstances aggravantes d'actes de tortures et de barbarie souligne l'ampleur des souffrances infligées aux enfants.

Et ce n'était pas la première fois. En 2014 déjà, il était condamné pour avoir agressé sexuellement sa propre belle-fille de neuf ans, mais cela ne l'a pas empêcher de continuer.

L'expert psychiatre, le Dr Liova Yon, qui a étudié le profil de l'accusé, a confirmé que Bolhem Bouchiba ne souffre ni de psychose ni de troubles cognitifs, contrairement à ce que l'on pourrait espérer entendre comme explication d'un acte aussi inhumain. C'est une « personnalité paraphilique » parfaitement lucide, avec une inclinaison pédophile et sadique. Un individu qui a fait le choix conscient d'asservir et de détruire les innocents, il ressentait une attirance sexuelle pour des enfants et un plaisir à les voir souffrir.