Le groupe audiovisuel public France Télévisions a dégagé sur l'exercice 2002 un résultat net consolidé part du groupe de 53,2 millions d'euros, en hausse de 47,4% par rapport aux 36,1 M EUR de l'exercice 2001, a annoncé son pdg Marc Tessier. Ce résultat est notamment imputable à un résultat exceptionnel de 36,4 M EUR, fruit de la vente à TF1, à la fin 2001, de la part que détenait France Télévisions dans le bouquet satellitaire TPS. Le chiffre d'affaires s'établit à 2,28 milliards d'euros, en hausse de 4,7% par rapport aux 2,18 mds EUR de l'exercice 2001. La redevance audiovisuelle participe au c.a. à hauteur de 1,47 md EUR (+2,7% par rapport à 2001), la publicité et le parrainage à hauteur de 675,1 M EUR (en hausse de 8,1% ) et les diversifications à 134,1 M EUR (+2,4%). La capacité d'autofinancement du groupe public atteint 106 M EUR en 2002 (+43% sur un an) et les capitaux propres 331,5 M EUR (+19,6%). L'excédent brut d'exploitation est en hausse de 24,2% à 336,8 M EUR et le résultat d'exploitation progresse de 64,8% à 35,1 M EUR. Sur le premier trimestre 2003, les recettes publicitaires ont connu une hausse de 4,3%, soit la même progression que l'ensemble du marché de la pub TV. En 2002, les recettes publicitaires ont représenté 30% des revenus du groupe. Soulignant la situation financière "fondamentalement saine" de son groupe, M. Tessier a tenu à rappeler que "le montant de la redevance perçu par France Télévisions allait en intégralité dans la grille de programmes". En 2002, les programmes du pôle public ont coûté 1,46 md EUR (+3,6% par rapport à l'année précédente). Sur cette somme, 680,6 M EUR sont allés à France 2 (+4,3%), 688,6 M EUR à France 3 (+2%) et 84,5 M EUR à France 5 (+21,8%).