Sauriez-vous dire quelle est la proportion de chaînes linéaires et non-linéaires en Europe ?
L'Observatoire européen de l'audiovisuel nous donne la réponse : sur un total de 12 275 services de médias, environ les trois quarts d'entre eux sont des services linéaires (9 080 chaînes de télévision) et un quart sont des services non-linéaires (3 195 services de VOD et plateformes de partage de vidéos).
Il nous apprend également que les acteurs américains représentent la plupart des sociétés mères non-européennes de services audiovisuels en Europe. Environ une chaîne de télévision privée sur cinq (19 %) (hors TV locale) appartient aux États-Unis et plus d'un tiers de tous les services de SVOD (38 %) et de TVOD (34 %) en Europe appartiennent à une société américaine.
Les acteurs américains opèrent tous pleinement au niveau paneuropéen, desservant de nombreux marchés européens. La Walt Disney Company, par exemple, a une omniprésence européenne virtuelle opérant sur 45 marchés télévisuels européens.
L'Observatoire nous informe par ailleurs qu'un service public à la demande sur cinq est payant, citant l'exemple de la version internationale du BBC iPlayer.
-
2
-
1
-
1
10 commentaires
Combien a t'on de choix de programmes sur une chaîne de TV linéaire?
Réponse : un seul
Combien a t'on de choix de programmes sur un seul service de TV non linéaire ?
Réponse : d'une centaine à plusieurs milliers.
Donc je viens de prouver qu'il y a plus de programmes sur de la TV non linéaire que sur la TV linéaire.
Il n'y a pas que les jeunes qui se moquent de la TV linéaire, il y a aussi toute une catégorie de vieux.
La TV linéaire va mourir au fil du temps, comme nous tous.
Réponse : un seul.
Vos "preuves" sont toujours bancales. Il n'y a pas forcément plus de programmes, ils ne sont simplement pas accessibles de la même façon dans le temps.
Cela dit, vu le mode de vie que la numérisation à marche forcée de la société impose aux gens actuellement, je reconnais qu'il est pratique pour eux de pouvoir choisir le moment où ils souhaitent visualiser un programme donné, plutôt que de se voir imposer ce moment par une chaîne "classique" (bien que les dispositifs d'enregistrement grand public permettent, depuis au moins 40 ans, de "mettre en boîte" ses programmes favoris pour les regarder ultérieurement).
Et bien sûr je ne regarde ou écoute qu'une chose à la fois et je n'ecouterai jamais tout, comme toi tu ne liras jamais tout ce qui a été publié sur terre.
NETFLIX tu n'as jamais vu , Spotify, t'as jamais écouté.
Je tape un titre ou un compositeur et je l'écoute une demi seconde plus tard.
Regarde tes K7 ou tes enregistrements à venir mais n'oublie pas de les programmer.
Bancal bancal, ben voyons......ah oui, il existe la même chose pour les livres sur une liseuse, mais c'est pas pour toi bien évidemment.
Pour commencer, je n'ai pas à payer tous les mois pour ma discothèque, ni d'ailleurs pour ma bibliothèque ou ma vidéothèque. J'achète une fois pour toutes un support et j'en garde la propriété pour toute la vie. Je peux même l'offrir ou le transmettre gratuitement à qui je veux. En résumé, abonnement = racket. Au passage, l'artiste est généralement mieux rémunéré quand on achète son oeuvre sur un support physique que quand on la télécharge.
Ensuite, "des dizaines" signifie au minimum "deux dizaines" puisque l'article contracté "des" est un pluriel. "Des dizaines de millions" signifie donc au strict minimum 20 millions. Faisons une cote mal taillée sur la durée de chaque morceau parmi ces 20 millions, car l'éventail est large entre les chansonnettes de hit-parade qui durent rarement plus de 3 minutes et les grandes oeuvres du répertoire comme Le Ring ou les symphonies de Beethoven. Mais là encore, prenons le cas qui vous est le plus favorable et supposons une durée de 2 minutes par titre (je suis très très conciliant).
C'est là que je saisis ma calculette, une simple 4 opérations comme on en trouvait déjà dans les années 70 et je tape :
20 000 000 [nombre de titres] * 120 [durée d'un titre en secondes] / (365 * 24 * 86400) [nombre de secondes dans une année].
Je vous laisse vérifier qu'on arrive à une durée supérieure à 76 ans d'écoute en continu, 24 heures sur 24. Inutile de préciser qu'il est absolument AB-SUR-DE d'avoir accès à une telle quantité de sons enregistrés. Jamais vous n'arriverez à en écouter ne serait-ce qu'un demi pour-cent durant votre vie, et je vous rappelle que j'ai pris des valeurs notoirement inférieures à la réalité.
Cette illusion de tout posséder en acceptant de se faire déposséder d'une part de son argent à intervalle régulier s'apparente manifestement à une variété d'hubris. En réalité, vous ne possédez rien (conformément au voeu de Klaus Schwab, président du Forum Economique Mondial) et vous pouvez même être totalement coupé de ces ressources si l'opérateur fait faillite, est banni dans votre pays ou, tout bêtement, augmente arbitrairement ses tarifs à un niveau inaccessible pour vous (cf les factures d'électricité à l'heure actuelle).
"NETFLIX tu n'as jamais vu , Spotify, t'as jamais écouté."
Énumération typique d'un technobéat et gros pollueur (indirect certes, mais gros pollueur tout de même) quand on sait combien les centres de stockage de données et le tranfert des dites données à la demande d'un bout du monde à l'autre sont émetteurs de gaz à effet de serre. Pour quelqu'un qui prétend par ailleurs ne pas produire de gaz carbonique, c'est plutôt savoureux.
"Je tape un titre ou un compositeur et je l'écoute une demi seconde plus tard."
Moi, je me rends par exemple devant ma bibliothèque et je parcours du regard les titres sur les tranches de mes livres. Presque pour chacun d'entre eux, je me souviens du lieu et des circonstances de son achat, de la personne qui me l'a offert s'il s'agit d'un cadeau, ou de qui me l'a transmis s'il s'agit d'un héritage. J'en choisis un et le contact de la couverture me rappelle aussi la première fois où je l'ai lu, où en était ma vie à cette époque et qui étaient les gens qui m'entouraient. Puis, je l'ouvre et l'odeur du papier, sa texture, font aussi remonter des souvenirs. Et je peux dire pratiquement la même chose (mutatis mutandis) avec des disques 33 tours ou des cassettes audio ou VHS. En bref, j'ai affaire à des objets qui ont une histoire, meêm si pour les plus banals d'entre eux, c'est de la petite histoire (celle dont on fait la grande, comme chacun sait).
Et cerise sur le gâteau, certains de ces livres ayant un peu de patine et d'ancienneté ont pris de la valeur au fil des années. Ils sont donc devenus un élément de patrimoine, des témoins du passé.
Votre tablette à lire, elle, a pris une valeur exactement égale à zéro dès que vous l'avez achetée. Si vous la cassez (ou quand elle tombera en panne inévitablement un jour), ce sera direction "poubelle direct" avec tous les textes stockés dessus. Et si vous me faite remarquer que vous avez des sauvegardes, vous ne ferez qu'abonder dans mon sens en reconnaissant que ces objets ne peuvent pas exister en tant que tel, mais seulement comme petite pièce d'un puzzle dont vous devrez, sans cesse et sans cesse, acheter des éléments pour le faire tenir debout.
Je serai "bref", tout ce que tu dis m'était prévisible, d'ailleurs j'ai bien dit qu'il était impossible de tout écouter Spotify, je préfère mettre 120 euros par an que de m'acheter au mieux 8 CD pour la même somme, c'est plus économique, surtout que j'ai accès à tout, mais peut importe même si j'en ai quelques centaines mais je ne les écoute plus trop, mes goûts ont évolués.
J'ai aussi de beaux livres en cuir patiné, mais plus assez de place chez moi, peut être du même éditeur que toi celui du faubourg St Honoré.
La possession d'objets, oui mais pas pour du périssable comme des K7.
Si tu avais eu NETFLIX, je t'aurais conseillé la série "Play list", non pas pour te narguer, mais pour te rendre service, tu aurais découvert comment un groupe de personnes plus intelligents que la moyenne ont sauvé la musique et les auteurs compositeurs.
En fait tu es comme ce fabricant de bougie qui n'avait pas compris lors de l'arrivée de l'électricité qu'il ne vendait pas uniquement de la cire avec une mèche mais avant tout de la lumière. Faute de se reconvertir, il a fait faillite ( tous n'ont pas fait faillite)
Si tu ne comprends toujours pas, c'est pas de ma faute, j'ai au moins essayé.
Connectez-vous ou devenez membre pour participer et profiter de nombreux autres services.