Si les médias traditionnels, et principalement la télévision en direct, demeurent les médias gratuits les plus prisés par les Français, de plus en plus de médias numériques sont utilisés pour accéder aux différents contenus gratuits.
Selon Ipsos, le streaming de films et de séries (Netflix, Amazon Prime Video...) et musical domine le marché des abonnements payants. 70 % des Français ont souscrit au moins un abonnement, un chiffre qui s'élève à 90 % chez les moins de 35 ans avec en moyenne 2,9 abonnements contre 1,8 pour l'ensemble.
Ensuite, près d'un Français sur deux a également acheté au moins un contenu « au titre » au cours des 12 derniers mois (47 %, et jusqu'à 71 % des moins de 35 ans).
Avec sept Français sur dix concernés par des achats ou abonnements médias, les dépenses moyennes mensuelles sont estimées à 26 €.
Dans un contexte d'arbitrages budgétaires permanents face à une forte baisse du pouvoir d'achat des Français, le prix apparaît de loin comme le critère principal pour 83 % des consommateurs lorsqu'ils choisissent des contenus, avant la quête de contenus récents (66 %) et personnalisés (57 %). La durée d'engagement est aussi un facteur important (52 %). Au-delà de ces principaux critères, les plus jeunes expriment des attentes plus variées (offre multi-compte, multi-support, possibilité de consommation hors ligne).
En termes de perception, les Français s'accordent plutôt à dire que l'offre est trop diversifiée, trop éclatée (82%). Une profusion qui rend les choix plus difficiles et peut sembler injustifiée. L'embarra du choix que nous avons ici tant décrié.
Aussi, ils estiment que le coût des abonnements est trop élevé par rapport à la valeur perçue (et 80%) d'autant plus dans une période d'arbitrages budgétaires. La perception de la plus-value des contenus payants est en revanche plus ambiguë : près de 58% des répondants considèrent que les contenus gratuits peuvent fournir une qualité comparable à celle des offres payantes, mais ils ne sont « que » 48% à penser que les contenus disponibles gratuitement sont comparables aux contenus payants.
La valeur ajoutée des différents contenus payants testées est inégale et modérée (de 31% pour la presse à 54% pour les films et séries). Pour s'informer, le bénéfice du payant pour accéder à une information de qualité et vérifiée est moins perçu que pour se divertir (recherche de diversité, de nouveauté ou d'exclusivité). Une plus-value davantage perçue par les moins de 35 ans, qui se disent prêts à augmenter leurs dépenses médias pour accéder à davantage de contenus de qualité, récents et variés.
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