S'il y a un sujet qui "emmerde" le Gouvernement, c'est bien celui de la remise en question du vaccin contre la Covid-19.
L'émission « Regards Croisés » du 9 décembre sur la chaîne du service public Guadeloupe la première a valu à France Télévisions, et notamment sa présidente, Delphine Ernotte, de se faire rappeler à l'ordre.
"Vécu de vaccinés, donnons leur la parole" disait le descriptif de l'émission à laquelle était invités une personne ayant des problèmes de santé depuis sa vaccination contre la COVID-19, le docteur Antoine TALARMIN, Directeur de l'Institut Pasteur, et Ellen BESSIS, avocate.
« Depuis le début du dispositif sanitaire étatique imposant l'obligation vaccinale, nous n'avons, peu, ou prou, considéré le ressenti des premiers concernés : les vaccinés. Alors que la Haute Autorité de santé (HAS) recommande une 3ème dose de rappel de vaccin anti-Covid pour les plus de 65 ans et les populations les plus fragiles, ce nouveau numéro de "Regards Croisés" va tenter de "démystifier" la vaccination grâce à la libération de la "parole". Si beaucoup prônent les bienfaits et la légitimité de la vaccination, d'autres tout aussi convaincus, en reviennent affaibli et inquiet : qu'en est-il véritablement ?» interrogeait le résumé de l'émission.
Des médecins, mais aussi des représentants de la société civile comme le président de la chambre de commerce et d'industrie, qui a qualifié l'émission de « propagande délirante antivax », ont écrit à Delphine Ernotte et au ministre pour se plaindre.
« Aussi bien l'intitulé de l'émission que la composition de plateau, ainsi que les échanges entre les intervenants ont laissé s'installer dans l'opinion l'idée que les vaccins n'étaient pas sûrs, alors que les études scientifiques nous disent l'inverse » a écrit le ministre de l'Outremer, Sébastien Lecornu, a Delphine Ernotte.
France Télévisions va répondre au ministre et à tous ceux qui ont exprimé leur colère envers l'émission.
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8 commentaires
Bien oui, pourquoi vouloir remettre en question les vaccins, vu qu'après deux doses, il en faut une troisième et peut-être à court terme une quatrième.
Concernant les décès. Ce sont les plus fragiles, parmi lesquels on a dénombré le plus de victime. Avec le temps, cette catégorie de personnes devient de plus en plus rare et automatiquement cela se répercute sur un nombre de décès en décroissance.
Quant aux effets secondaires, désolé, mais cela existe !
Beaucoup de médias oublient de faire des débats contradictoires c?est cela le souci. Quand vous faites un débat avec 6 ou 7 personnes qui sont d?accord sur tout, on est dans les médias d?opinion comme cnews par exemple. Je ne pense que cela soit acceptable pour le service public.
Il n'y qu'a faire pareil pour tous ces instruits qui se croient plus intelligents que la moyenne et leur facturé au centimes près les frais en cas d'hospitalisation.
A quoi cela sert de laisser des chaînes que personne ne regarde, pas seulement du groupe public, il n'y a qu'à voir les audiences de France 4. De toute façon la TNT son avenir à moyen terme est bouclé, l'iptv et la SVOD s'imposeront de fait, quoi que l'on fasse, les adolescents d'aujourd'hui seront les consommateurs de contenus de demain, la TV linéaire n'est plus leur tasse de thé depuis longtemps.
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