Les premières descentes à ski de l'année en Pyrénées, quelques mots de Nougaro, les performances de sociétés toulousaines comme Alphamos ou Alcatel Space : pour son premier décrochage local à Toulouse, M6 a choisi, lundi soir à 20H40, de jouer à fond la carte de la proximité. Le groupe de télévision privée a lancé son douzième décrochage local à Toulouse en présence de tous les notables de la ville rose, le maire Dominique Baudis en tête, et à peu de distance son dauphin désigné, l'ancien ministre de la Santé et de la Culture, Philippe Douste-Blazy. Les deux têtes de M6, Jean Drucker et Nicolas de Tavernost, ont souligné le tournant pris par la constitution d'une équipe multimedia diffusant non seulement le "6 minutes Toulouse" du lundi au vendredi à 20H40, mais aussi l'information sur Internet, 24H/24, à l'adresse m6toulouse.fr. La chaîne qui se prévaut de 120.000 téléspectateurs réguliers pour son décrochage bordelais, "vise 150.000 à 200.000 téléspectateurs pour l'édition toulousaine", selon le président du directoire, Nicolas de Tavernost, qui veut jouer "l'émulation" avec la presse locale et France 3. Le groupe ne saura pas immédiatement si l'objectif est atteint, l'échantillon des sondages Médiametrie étant insuffisant à l'échelle locale. "En mai au plus tard, nous ferons une enquête lourde", a promis M. de Tavernost. Les responsables de M6 souhaitent avoir l'autorisation d'élargir la part de leur émissions locales, "notamment le matin". "Les gagnants seront ceux qui auront pris le meilleur des programmes nationaux et qui se seront imprégnés de la vie locale", a souligné M. de Tavernost. La fête a été quelque peu gâchée par des coupures de son intempestives pendant la diffusion du "6 minutes". "M6 n'y est pour rien, le problème vient de Télédiffusion de France auprès duquel nous avons protesté et nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour que ça ne se reproduise pas demain", ont assuré les responsables de la chaîne, qui n'ont aucune envie de se brouiller d'entrée avec leurs téléspectateurs.