La grève a été reconduite ce matin pour 24 heures à France 3 parallèlement à l'ouverture de négociations, tandis que les salariés de France 2 devaient voter en début d'après-midi sur la poursuite du mouvement social, entré dans sa 9ème journée, a-t-on appris de sources syndicales. "On considère que les négociations viennent de s'ouvrir à 10h30" en présence de Rémy Pflimlin, directeur général de France 3, a déclaré à l'AFP un syndicaliste de la chaîne. Un message de Marc Tessier, le président de France Télévisions, la holding publique qui réunit France 2, France 3 et France 5, a été lu au cours de cette réunion. Elle avait été précédée de plusieurs rencontres que les syndicats se refusaient jusqu'à présent à considérer comme de véritables négociations. La direction a également présenté un texte "qui peut servir de base" à la discussion, a-t-on précisé de même source. Ce texte répond aux revendications des syndicats sur la stratégie de l'entreprise, les programmes, les achats d'émissions aux producteurs privés, les investissements, les salaires et l'emploi. La grève a cependant été reconduite à l'unanimité au sein de la rédaction nationale jeudi matin ainsi que dans la plupart des régions, a-t-on indiqué, toujours de source syndicale. Du côté de France 2, les syndicats ont repoussé à une nouvelle assemblée générale fixée à 14h00 la décision sur la poursuite du mouvement, décidant de laisser le journal de 13 heures se dérouler normalement, après en avoir empêché la diffusion à plusieurs reprises ces derniers jours. Il s'agit "d'un signe de bonne volonté" dans l'espoir d'une ouverture des négociations, a-t-on indiqué de source syndicale.