France Télévisions
 

Rédaction
21 novembre 2002

Les syndicats de France Télévisions, reçus hier au ministère de la Culture et de la Communication au 8ème jour de grève à France 2 et France 3, ont déclaré que cette rencontre n'avait pas vraiment permis d'avancer et que l'action continuait. "On n'a pas avancé beaucoup. Le ministère ne s'est pas vraiment engagé pour réduire les problèmes du service public, en termes d'activité, de volume d'emploi, de ses missions et des investissements. Il ne répond pas à la question du financement du service public et des mesures à prendre", ont-ils ajouté, tandis que le ministère n'avait pas communiqué sur cette rencontre en soirée. Si les syndicats s'inquiètent de la proportion d'émissions produites par des sociétés privées et diffusées sur la télévision publique, le ministère rétorque que "tout cela relève des entreprises", ont-ils affirmé. "On a beau nous dire qu'il n'y aura pas de plan social, pas de privatisation, on se rend bien compte que la pérennité de l'entreprise est remise en cause", ont indiqué les syndicats qui invoquent des "retards d'investissements". "Le groupe France Télévisions était déjà sous-financé, la perspective c'est de faire des économies, je ne sais pas ce qui va rester de l'activité en cours", a ajouté la même source.

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