Eutelsat est l'un des acteurs du satellite mobilisés à la Conférence Mondiale des Radiocommunications (CMR-15) qui se tient actuellement à Genève pour préserver la bande C, réaffirmant son implication dans un débat crucial pour l’industrie satellitaire et ses utilisateurs.
L’opérateur rappelle que la bande C est incontestablement reconnue pour sa fiabilité en toutes circonstances et sa résilience en cas de conditions météorologiques extrêmes, étant « indiscutable qu’elle représente un facteur de développement économique et social pour de nombreuses populations, notamment dans les zones équatoriales situées en Afrique, Asie et Amérique latine et centrale ».
Eutelsat indique en outre que les applications et services s’appuyant sur la bande C sont nombreux et variés – trafic et sécurité aériens, communications des forces de police et de sécurité, contrôle des frontières, services publics et e-services (télémédecine, éducation et services administratifs à distance…), usages gouvernementaux stratégiques, activités économiques telles que les échanges interbancaires et les industries gazière et minière, diffusion de chaînes télévisées et le déploiement de services internet partout dans le monde –, sans oublier que le spectre de bande C est absolument vital pour les ONG, car il leur permet d’apporter une aide immédiate aux populations en détresse lors de crises humanitaires ou de catastrophes naturelles.
C’est pourquoi, indique Eutelsat, la réallocation de fréquences de la bande C est un des enjeux des négociations tenues à la CMR-15, qui doivent permettre de déterminer si la demande de l’industrie mobile, qui réclame une partie de ces fréquences pour répondre à la croissance mondiale des communications mobiles, est légitime ou non.
Pour l’industrie satellitaire, y compris Eutelsat, il existe une impossibilité technique à partager les fréquences de la bande C : l’introduction de signaux mobiles au sein de ce spectre brouillerait fortement les signaux satellites existants et ce qui est, à date, présenté comme un partage avec l’industrie mobile reviendrait en réalité à une exclusion des signaux satellite de la bande C, ce qui aurait pour conséquence d’interrompre purement et simplement les services et applications transitant aujourd’hui par la bande C.
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