Tarn : Mystère autour d'un "sabotage" de l'alimentation de l'émetteur TNT à Graulhet
Rédaction
Notre confrère www.ladepeche.fr rapporte, aujourd'hui, une bien curieuse histoire... Depuis plus de 7 jours, les habitants de Graulhet, commune de 12.000 habitants du Tarn, ne reçoivent plus la TNT hertzienne pour cause de... "sabotage" !
Aucune plainte n'a été déposée à ce jour et pourtant ce sont des actes de sabotage qui privent les habitants de Graulhet, Briatexte, Busque et Saint-Gauzens des chaînes de la TNT. Le relais TNT se situe sur les hauteurs de la ville, au lieu-dit «Combalières». Sur place, a priori, rien d'anormal. Seulement un fil basse tension de 300 mètres de long qui court le long d'un chemin de terre jusqu'au pylone d'ERDF. A un endroit, le câble semblerait avoir été sectionné : une boîte de dérivation relie les deux sections. «Nous avons tenu nos engagements en livrant la TNT le 18 décembre 2009. Nous avons effectué un raccordement provisoire sur le réseau ERDF. Après quelques problèmes au démarrage, la TNT arrivait bien à Graulhet et dans son bassin de vie», explique Eric Florin, responsable du déploiement chez ITAS Tim, la société en charge de l'installation de la TNT.
Eric Florin refuse le terme de sabotage : «Ces interruptions sont peut-être dues à des coups de vent», se hasarde-t-il à répondre. En insistant un peu, il reconnaît qu'il y a «des coupures d'énergie de manière intempestive». Une jolie manière de tourner autour du pot. Régulièrement, le compteur qui relie le câble au pylône d'ERDF est volontairement disjoncté, ce qui a pour conséquence de priver les Graulhétois de télé numérique terrestre. Chez les professionnels, on fait aussi grise mine : «Les clients se plaignent à juste titre. Il y a ceux qui ont acheté une télé avec la TNT intégrée et qui pensent que c'est leur récepteur qui est en panne. Il y a ceux qui voudraient s'équiper mais qui diffèrent leur achat. C'est mauvais pour notre chiffre d'affaire», constate Jacques Terral, responsable du magasin Pulsat. A la mairie de Graulhet, le ras-le-bol est palpable : «Nous avons envoyé un courrier au CSA. Une solution doit être trouvée rapidement par la société responsable de l'installation». Source : www.ladepeche.fr