Arrivée de la TNT en Basse-Normandie : la grande confusion ?
Rédaction
Si, globalement, le "Switch-off" de Basse-Normandie s'est bien déroulé, il demeure quelques difficultés.
Difficile de faire un "sans-faute" en la matière ! Entre annonces, d'un optimiste un peu trop débordant de France Télé Numérique (le groupement chargé d'informer, d'expliquer et d'assister les téléspectateurs), et certaines récriminations sur le terrain, toujours légitimes, mais quelquefois excessives, il convient de nuancer... Il est plus correct à l'évidence de faire toute différence entre réels problèmes techniques d'un émetteur, par exemple, et la "panique" passagère dans un magasin pour se procurer, in extremis, voire très tardivement, l'indispensable adaptateur...
Prenons un exemple concret. Si pour FTN « le passage de la télé analogique à la télé numérique s'est déroulé sans problème à Falais », le son de cloche est tout autre chez l'antenniste de la ville, rapporte notre confrère ouest-france.fr . « Mardi et mercredi, nous n'avons pas vu le jour », explique Benoît Deuzet, co-gérant du magasin Gitem. « Cet après-midi, nous avons même eu jusqu'à une vingtaine de personnes qui attendaient en même temps dans le magasin, pour un problème avec la TNT », renchérit l'employée. Le magasin ne désemplit pas, le téléphone n'arrête pas de sonner. « Les gens sont largués, surtout les personnes âgées. » Certains téléspectateurs viennent pour un écran noir, d'autres parce qu'il leur manque des chaînes. « Parfois, c'est juste un petit problème de réglage. Ils ont quelques chaînes, mais pas les 18 comme prévu. Il est clair que les gens ont du mal à s'en sortir tout seuls. »
Outre le fait que l'on peut être surpris d'entendre un commerçant se plaindre que son magasin ne désemplisse pas durant quelques jours... comment pouvait-on, raisonnablement, croire que la coupure du signal analogique dans une région qui compte 600.000 foyers se déroulât sans la moindre anicroche ?
Sans vouloir nier de réels problèmes et, en particulier, ceux d'immeubles pour lesquels les syndics ont pris le switch-off un peu trop légèrement, laissant plusieurs jours les téléspectateurs orphelins de leurs programmes préférés, il convient d'apporter une mesure honnête sur l'échelle de la "panique" !
Pour toute question, un numéro de téléphone : le 0970 818 818 (un numéro non surtaxé), du lundi au samedi, de 8 h à 21 h.