Internet, le moyen privilégié pour rechercher un numéro de téléphone

Internet est le moyen privilégié par les Français pour rechercher un numéro de téléphone, suivi de l'annuaire papier, les services de renseignements téléphoniques en 118 n'arrivant qu'en troisième position en raison de leur coût, selon une étude publiée par l'Ifop. Deux tiers des personnes interrogées (66%) déclarent ainsi utiliser internet, 62% misent sur l'annuaire papier et seulement 25% composent le numéro d'un 118. Plus anecdotique, 4% des sondés passent encore par le minitel et 2% par le SMS. Les services de renseignements téléphoniques au format 118 XYZ, dont 21 sont encore en activité (un chiffre qui ne cesse de fluctuer), sont apparus fin 2005 pour remplacer le 12, jugé trop célèbre pour laisser une chance à la concurrence. Mais le juteux butin sur lequel ils comptaient a fondu: en 2004, dernière année complète de son monopole, le 12 avait reçu 270 millions d'appels et engrangé 300 millions d'euros. En 2008, les 118 ont reçu 121 millions d'appels, pour un chiffre d'affaires de 159 millions. Parallèlement, PagesJaunes.fr, leader des sites internet d'annuaires, a vu son audience plus que doubler depuis 2004, avec désormais 850 millions de visites par an. Selon ce sondage, publié à l'occasion du lancement d'un nouveau service de renseignements, le 3999, 65% des Français recherchent régulièrement ou de temps en temps un numéro de téléphone, 84% la météo, 45% les horaires de cinéma et 25% des informations sur la Bourse. Pour ce type de recherche, les 118 sont encore boudés: seuls 9% de ceux qui veulent l'horaire d'un film font appel à eux, 6% pour la météo et 3% pour la Bourse. Seulement 37% des sondés disent avoir déjà utilisé un service de renseignements téléphoniques, même si, parmi eux, 81% se disent satisfaits du service rendu. Les personnes n'y ayant jamais recours expliquent avoir été rebutées par le prix (55%), les difficultés pour utiliser (22%) ou pour joindre (12%) ces services, tandis que même celles qui les utilisent les jugent coûteux, à 71%. Sondage réalisé les 2 et 3 septembre auprès d'un échantillon de 1.007 personnes, selon la méthode des quotas.