Rédaction
7 octobre 2009 à 01h00
Le PDG de France Télévisions, Patrick de Carolis, a affirmé mardi lors de son audition au Sénat que le groupe public serait proche de l'équilibre en 2009, grâce notamment à la "qualité" des programmes et à la politique de gestion du groupe en pleine transformation. "Nous sommes en avance sur le plan d'affaires 2009-2012", le volet financier du contrat d'objectifs et de moyens avec l'Etat, qui prévoit un équilibre budgétaire opérationnel en 2011 et un équilibre net en 2012, a plaidé le patron de France Télévisions. "Nous flirterons avec l'équilibre sans doute dès cette année. Nous aurons une année extrêmement difficile en 2010 mais nous essayerons de progresser et de faire en sorte que l'équilibre opérationnel de 2011 soit au rendez-vous", a-t-il détaillé devant la commission des Finances et de la Culture du Sénat.
Le montant des "synergies" découlant de la transformation du groupe en entreprise unique doit s'élever à 360 millions d'euros en quatre ans. "La réforme se déroule dans un climat studieux et respectueux", a assuré le patron du groupe de 11.000 salariés. Interrogé par les sénateurs sur le surplus publicitaire, M. de Carolis a indiqué que l'"Etat souhaitait prélever la totalité" des 105 millions d'euros engrangés par le groupe public privé de publicité après 20 heures. "Je souhaitais consacrer toute cette somme à la diminution de notre dette", a-t-il fait savoir. Il a finalement "obtenu que les 70 millions initialement prévus puissent être conservés par le groupe de façon à réduire (le) déficit (-135 millions d'euros)". L'envelope allouée par l'Etat pour compenser le manque à gagner publicitaire sera de 415 millions d'euros au lieu des 450 millions prévus. Le directeur des antennes, Patrice Duhamel, a soutenu que les chaînes privées, qui ont comme TF1 et M6 affirmé que l'effet d'aubaine de l'arrêt de la publicité n'avait pas eu lieu, avaient au contraire "profité de l'arrêt de la publicité". Les dirigeants du groupe ont enfin mis en avant la "qualité" des programmes. "Au cours des six derniers mois de 2009, plus de deux programmes culturels par jour ont été diffusés en première partie de soirée. Nous avons donc doublé l'engagement inscrit dans le COM qui était d'une soirée par semaine", a fait valoir M. de Carolis. Interrogé sur le "vieillissement" de l'audience du service public, M. Duhamel a reconnu les "difficultés" à rajeunir le public tout en augmentant les programmes culturels, mais a souligné que le documentaire Apocalypse sur la Seconde guerre mondiale avait attiré de nombreux jeunes. Il a enfin souligné qu'il n'y avait "jamais eu autant de grandes émissions politiques qu'aujourd'hui".
Le montant des "synergies" découlant de la transformation du groupe en entreprise unique doit s'élever à 360 millions d'euros en quatre ans. "La réforme se déroule dans un climat studieux et respectueux", a assuré le patron du groupe de 11.000 salariés. Interrogé par les sénateurs sur le surplus publicitaire, M. de Carolis a indiqué que l'"Etat souhaitait prélever la totalité" des 105 millions d'euros engrangés par le groupe public privé de publicité après 20 heures. "Je souhaitais consacrer toute cette somme à la diminution de notre dette", a-t-il fait savoir. Il a finalement "obtenu que les 70 millions initialement prévus puissent être conservés par le groupe de façon à réduire (le) déficit (-135 millions d'euros)". L'envelope allouée par l'Etat pour compenser le manque à gagner publicitaire sera de 415 millions d'euros au lieu des 450 millions prévus. Le directeur des antennes, Patrice Duhamel, a soutenu que les chaînes privées, qui ont comme TF1 et M6 affirmé que l'effet d'aubaine de l'arrêt de la publicité n'avait pas eu lieu, avaient au contraire "profité de l'arrêt de la publicité". Les dirigeants du groupe ont enfin mis en avant la "qualité" des programmes. "Au cours des six derniers mois de 2009, plus de deux programmes culturels par jour ont été diffusés en première partie de soirée. Nous avons donc doublé l'engagement inscrit dans le COM qui était d'une soirée par semaine", a fait valoir M. de Carolis. Interrogé sur le "vieillissement" de l'audience du service public, M. Duhamel a reconnu les "difficultés" à rajeunir le public tout en augmentant les programmes culturels, mais a souligné que le documentaire Apocalypse sur la Seconde guerre mondiale avait attiré de nombreux jeunes. Il a enfin souligné qu'il n'y avait "jamais eu autant de grandes émissions politiques qu'aujourd'hui".
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