Le patron de M6, Nicolas de Tavernost, a défendu la journaliste Mélissa Theuriau auprès du syndicat de police Alliance, qui avait dénoncé un "comportement agressif" de la présentatrice de "Zone interdite", soulignant qu'elle avait fait son métier "objectivement". Alliance, deuxième syndicat de gardiens de la paix, avait écrit jeudi à M. de Tavernost pour fustiger un "dérapage verbal" et un "comportement agressif" de Mélissa Theuriau, dimanche lors de l'émission "Zone interdite". A la suite de la diffusion d'une enquête sur le travail des forces de l'ordre pendant l'été, la journaliste et rédactrice en chef de l'émission a interviewé le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux "pour faire le point avec lui, à la veille d'une importante réunion sur les difficultés du dialogue entre les forces de l'ordre et les jeunes de banlieue", écrit le président du groupe M6 dans une lettre au secrétaire général d'Alliance, Jean-Claude Delage. "Le ministre a eu tout loisir de répondre à ce sujet et notre journaliste n'a fait que son métier objectivement, sur un sujet que nous savons tous délicat, et sur lequel les polémiques excessives ne font qu'attiser les flammes toujours promptes à repartir", poursuit-il. "Ce reportage soulignait la grande difficulté de l'excercice de ce métier (...) notamment dans les zones dites sensibles", ajoute M. de Tavernost. "Croyez bien, en tout cas, que notre chaîne continuera de traiter le plus objectivement possible des problèmes évoqués dans l'ensemble de cette émission en soulignant, comme il le faut, la difficile tâche qui est celle des forces de police", conclut-il.
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