Les revenus publicitaires des journaux américains continuent leur dégringolade, chutant de 29% au deuxième trimestre par rapport à la même période l'an dernier, a annoncé l'Association américaine des journaux (NAA), alors que plusieurs quotidiens ont cessé de paraître. La presse papier et les publications sur internet ont engrangé 6,8 milliards de dollars en revenus publicitaires sur cette période contre 9,6 milliards pour le deuxième trimestre l'an dernier, selon les chiffres publiées par la NAA jeudi. La presse papier est la plus durement touchée. Ses revenus publicitaires ont baissé de 6,2 milliards de dollars, alors qu'à elles seules, les recettes générées par les petites annonces ont connu une baisse de 40,4% à 1,5 milliard de dollars. Le secteur est victime de la concurrence des sites de petites annonces gratuits comme Craigslist. Les revenus des journaux en ligne ont enregistré pendant la même période une baisse de 15,9%, à 653,1 millions de dollars. Le président de la NAA John Sturm a pourtant estimé qu'existent "des raisons d'être optimiste", dans un communiqué. "Lorsque l'économie commencera à se remettre, les annonceurs recommenceront à dépenser" a-t-il ajouté. La presse américaine a connu une vague de faillites, de suppressions d'emplois et de fermetures au cours des derniers mois. Depuis le début de l'année, le Rocky Mountain News, un quotidien de Denver (Colorado, ouest) et son homologue, le Seattle Post-Intelligencer (Etat de Washington, nord-ouest) ont mis la clef sous la porte. Le quotidien Christian Science Monitor n'est, lui, plus disponible que sur internet.
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